Après le retrait des groupes de médias évasion, espace et Djoma dans le bouquet canal+, les autorités de la transition à travers le porte-parole du gouvernement Ousmane Gaoual a rassuré que cette mesure ne « vise en aucun cas à museler la presse, mais plutôt à sanctionner l’apologie de la haine et la propagation des discours divisifs».
Ces comportements de ces médias imposés à ces restrictions sont souvent selon lui «associés à des acteurs politiques qui aiment semer la discorde ».
Face à ces dérives, le ministre des postes des télécommunications et de l’économie numériques promet ceci : « nous ne resterons pas spectateurs. Il est de notre devoir d’agir avec détermination pour préserver la cohésion sociale. Prendre des mesures nécessaires s’impose comme l’unique choix afin de garantir la fiabilité de l’information et le respect strict des normes éthiques », a-t-il dit.
Pour Ousmane Gaoual Diallo, l’apologie des discours haineux est inadmissible d’où qu’elle vienne. C’est pourquoi, il appelle à une prise de conscience et à plus de responsabilité à tous les niveaux « L’encouragement de discours haineux, qu’il émane d’acteurs politiques ou des médias, est inadmissible. Il est temps d’une prise de conscience collective sur la nécessité de promouvoir un discours politique et médiatique responsable. Nous devons œuvrer ensemble pour instaurer un débat public sain, respectueux et constructif », a suggéré le porte-parole du Gouvernement.
En guise de protestation contre cette censure, les associations de presse professionnelle et le syndicat annoncent une journée sans presse ce lundi 11 décembre et le 14 décembre une manifestation devant la haute autorité de la communication (HAC).
Il faut noter que cette sortie du président de l’UFDG Cellou Dalein Diallo chez les Grandes Gueules (GG) mercredi dernier ne reste pas sans conséquence sachant bien cette animosité qui existe entre lui et Ousmane Gaoual Diallo.