C’est une déclaration qui fait suite à la visite du chef de la junte de Niamey à Ouagadougou, les deux pouvoir militaires ont exprimé leur retrait de la force antidjihadiste G5 Sahel.
Le Burkina Faso et le Niger, deux pays gouvernés par des régimes militaires arrivés au pouvoir par des coups d’État, ont annoncé samedi s’être retirés de l’organisation antidjihadiste G5 Sahel, suivant l’exemple de leur voisin malien, parti en mai 2022.
Les deux pays «ont décidé en toute souveraineté du retrait du Burkina Faso et du Niger de l’ensemble des instances et organes du G5 Sahel, y compris la Force conjointe», à compter du 29 novembre, indiquent-ils dans un communiqué. À sa création en 2014 pour lutter contre le djihadisme au Sahel, l’organisation était composée du Mali, du Burkina, du Niger, de la Mauritanie et du Tchad.