Depuis le lynchage d’un béret rouge à bambeto en haute banlieue de Conakry, commune de Ratoma, les tensions ne font que monter dans le rang des jeunes du quartier (Kipé) de l’agent de sécurité. De la date du scénario jusqu’à maintenant la zone et les ruelles sont barricadés.
Comme les deux autres jours, les jeunes en colère sont sortis ce Lundi pour dit-on protester davantage contre l’attaque du militaire capitaine Vivien Gérald.
Pour Karim Soumah amis de la famille de la victime, cette situation est exaspérante » ils ont été attaqués mon frère pendant qu’il revenait du service. C’est la plus grande barbarie qu’un être humain puisse connaître’’. Se faire lapider et poignardé à plusieurs reprises par des citoyens, ce n’est pas un problème politique’’.
Notre révolte d’aujourd’hui, est une manière d’attirer les autorités pour qu’il soit évacué à l’extérieur afin de suivre de meilleurs soins, a-t-il fustigé.
Selon lui, Bah Ousmane ministre conseiller à la présidence est venu leur rassurer que tout ira bien. Et l’Etat doit prendre ses responsabilités. Dans le même sillage ils remercient le jeune homme qui a sauvé la vie à la victime ».
D’après son frère commandant Lamine de la force spéciale de BATA, il faut apaiser les tensions « on ne peut pas résoudre la violence par la violence. Les enfants clament leur mécontentement c’est normal, mais ils ne doivent pas s’attaquer aux gens. Maintenant, vu la gravité de son état on veut qu’il soit pris en charge avant qu’il ne soit trop tard « , a égrainé l’homme en tenue.
Salifou Camara pour afriquevision.info
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