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Rentrée scolaire en Guinée : les parents d’élèves crient face à la hausse des prix des fournitures

À chaque rentrée scolaire, les parents des écoliers  et parfois les élèves eux même  se dirigent  dans les différents marchés pour acheter les fournitures. Sans surprise, les prix ont encore augmenté comme les  années précédentes, c’est-ce qui occasionne la rareté de la clientèle aux dires  des commerçants.

Pour  Agate Bangoura, vendeuse de fournitures scolaires,  depuis le matin elle n’a eu qu’un seul client, «Je revends  un mètre du tissu  d’une tenue à 20.000 GNF. Quand à  un  paquet de  cahiers de 100 ou de  200 pages coûte 15.000 GNF. Cette variation s’explique par la montée exorbitante du prix de carton, qui était l’année passée  à 150.000GNF, cette année c’est à 165.000 GNF. Donc, il y a eu une augmentation de 15.000 sur le carton. Les gourdes varient  entre  15 à 25.000 GNF. Le paquet de  Bic  c’est également  entre 40 à 35.000 GNF. Les sacs de 25 à 100.000 GNF », se lamente-t-elle.

Selon ce parent d’élève, les tissus se vendent en fonction de la qualité « j’ai vu deux qualités du bleu, le premier est à 20.000 et l’autre à 25.000GNF. Je voulais  acheter  3 mètres pour mon fils, mais finalement  j’ai acheté un mètre et demi cela m’a  coûté  37.500 GNF. Les prix sont très chers », regrette Aboubacar Sidiki père de famille.

Contrairement aux autres, N’diaye se dit content des prix.  ‘’C’est une joie pour moi,  après avoir fait le tour du marché, j’ai  trouvé  le prix abordable avec une dame «j’ai acheté 6 mètres de  tissu Kaki pour mes 3 enfants, à raison de 19.000GNF par  mètre ».

Il faut noter que les parents d’élèves ont la  peur dans le ventre, car ils estiment que  les négociations entre le gouvernement et le syndicat libre des enseignants et chercheurs de Guinée (SLEG),  n’ont pas encore aboutit à des résultats qui puissent leurs rassurer. Pourtant l’ouverture des classes était prévue ce 3 octobre, mais le constat est tout autre qu’une rentrée scolaire. Un phénomène qui s’explique par le déclenchement d’une grève illimitée par cette centrale syndicale des professionnels éducatifs, dirigé par Aboubacar Soumah. Ces grévistes demandent non seulement au gouvernement le paiement de 8000.000 de francs guinéens  comme salaire par enseignant, mais aussi le rétablissement de 11.000 mille enseignants qualifiés de fictifs dans leur droit.

 

Haoulatou Sow pourafriquevision.info

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