Les ministres africains ont réaffirmé leur résolution à lutter contre la corruption et les flux financiers illicites au cours d’un sommet à Addis-Abeba, capitale de l’Éthiopie.
La seconde Réunion annuelle du comité technique spécialisé de l’Union africaine (UA) sur la finance, les affaires monétaires, la planification et l’intégration, s’est achevée mardi au siège de l’UA dans la capitale éthiopienne.
Au cours de cet événement de six jours, les responsables africains ont souligné la nécessité d’efforts énergiques pour combattre la corruption et les flux financiers illicites et les éradiquer du continent.
Dans son discours à la conférence ministérielle, la Commissaire aux affaires sociales de l’UA, Amira El Fadil, a souligné que la corruption était un obstacle majeur pour le développement du continent.
Le bloc panafricain a désigné la lutte contre la corruption comme sa thématique pour l’année 2018.
“La bonne gouvernance par la lutte contre la corruption est la fondation sur laquelle repose la transformation africaine”, a dit Mme Fadil.
Cette session ministérielle a également souligné la nécessité de redoubler d’efforts pour lutter contre les flux financiers illicites en Afrique, qui coûtent au continent plus de 50 milliards de dollars par an.
Mme Fadil a fait valoir que l’UA travaille avec d’autres institutions panafricaines pour localiser et recouvrer les flux financiers illicites générés par la corruption.
“De grands efforts sont déployés pour recouvrer ces actifs volés qui seront ensuite utilisés pour financer le développement du continent”, a-t-elle dit.
“La Commission de l’UA travaille actuellement à la mise en œuvre d’un système continental d’évaluation rapide qui aidera ses États membres à identifier les risques de flux financiers illicites et à mieux les prévenir”, a dit Mme Fadil.
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