La Guinée à l’instar des 195 pays membres de la convention cadre des nations unies sur les changements climatiques se prépare à participer à cette rencontre planétaire, qui se tiendra du 6 au 17 novembre 2017 à Bonn en Allemagne. Cette 23eme session sur les changements climatiques se tiendra avec un espoir pour l’Afrique et les africains, principale victime des dérèglements climatiques avec un taux de pollution de 4%, d’engranger des fonds pour la réalisation de leurs projets environnementaux. La République de Guinée, pays qui assure la coordination de l’initiative africaine pour les énergies renouvelables, en même temps la présidence de l’Union africaine s’apprête à rallier Bonn, siège de la convention cadre des nations unies pour les changements climatiques, qui abrite cette rencontre environnementale.
Pour mieux jouer le match climatique, le pays d’Alpha Condé à travers le ministère en charge de l’environnement des eaux et forêts, dirigée par la bilingue Madame Assiatou Baldé a lancé les préparatifs de cette COP depuis le 5 mai 2017, avec l’implication de tous les acteurs imprégnés du fléau climatique. Pendant cette phase préparatoire, huit (8) panels ont été mis en place, dont le panel scientifique, communication et reportage, animation stand, évènement, projets innovants et structurants, accréditation, mobilisation des ressources financières, tous piloté par une coordination générale à sa tête la ministre.
A la différence des années antérieures où le pays participait avec plus handicap, le département a cette fois ci d’abord filtré les personnes à accréditer, la dotation d’un pavillon de 100 mètres carrés qui a couté au contribuable 108000 euro avec à son sein, un bureau VIP pour la patronne, un autre pour la presse, un aussi pour les réunions et enfin un qui est destiné pour les matériels, d’où l’une des nouveautés pour ce pays, affecté par les réchauffements climatiques.
Mais dans tout ça, que va-t-elle chercher à cet évènement mondial, qui va réunir plus de 150 dirigeants et 200 ministres de l’environnement ?
L’objectif visé cette année, c’est de faire en sorte que la délégation étatique revient avec un tas de bailleurs de fonds qui va financer les projets, dont d’ailleurs 18 ont été sélectionnés par le panel en question et une équipe est préparée pour leur vente communicative avec à l’appui la traduction en anglais dans des dépliants, une autre nouveauté.
Le but cherché que chaque participant étatique puisse persuader les institutions et autres à s’intéresser à la richesse environnementale du pays, qui depuis plusieurs années est dévastée. Une manière d’obtenir d’appui financier pour la mise œuvre de son INDC, communément appelé engagement ou encore contribution déterminé au niveau national.
Affaire à suivre……..
Mamadou 3 Diallo pour afriquevision.info
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