Le journaliste Lansana Camara poursuivi pour «diffamation» par le ministre des Affaires étrangères et des guinéens de l’extérieur, Mamadi Touré est en détention à la prison centrale de Coronthie à Conakry.
Plusieurs voix de personnalités et dirigeants d’associations de presse et leaders de partis politiques demandent sa libération pure et simple en vertu des dispositions de l’article 132 de la Loi organique 002 portant sur la liberté de la presse en Guinée.
Des négociations étaient en cours vendredi pour accorder une «liberté provisoire» dès ce lundi 1er avril 2019 au directeur de la publication du site Conakrylive.info, correspondant de l’agence de presse Xinhua (Chine nouvelle) et membre de la section guinéenne de l’Union de la presse francophone (Upf).
Marche de protestation
Sa mise en détention provisoire est contraire à la liberté d’expression. Ce mardi 2 avril 2019, une marche de soutien est programmée par le Syndicat des professionnels de la presse privée (SPPG) dirigé par Sidy Diallo. C’est une décision prise à l’issue d’une réunion tenue à Conakry à laquelle ont pris par d’autres membres d’associations de presse.
Ladite marche est autorisée par la mairie de Kaloum. Le départ est prévu à partir de 9 heures devant le siège de la Haute autorité de la communication (HAC) pour aboutir au ministère de la Justice.
Au cas où le journaliste Camara ne venait pas être libéré par les autorités après la marche du mardi 2 avril, le syndicat prévoit d’appeler à une «journée sans presse».
Par Le Populaire
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