Pour marquer son passage à la tête de l’Etat, l’ancien opposant historique a réussi à faire produire une version entièrement corrigée de la Loi suprême guinéenne – héritée de la transition de 2010 – par une équipe de constitutionnalistes venus de plusieurs pays d’Afrique.
Alpha Condé ne souhaite pas se présenter pour un éventuel troisième mandat, mais caresse l’espoir de promulguer cette nouvelle Constitution avant de quitter la scène politique en 2020.
Dans la même perspective, il est à la recherche d’un leader outre que l’actuel Premier ministre Kassory Fofana pouvant prendre sa place à la tête du RPG Arc-en-ciel.
Selon nos longues oreilles, Condé ne veut pas que ce parti qui l’a hissé au sommet de l’Etat guinéen (lors des élections controversées organisées par le régime du général Sékouba Konaté de juin à novembre 2010), tombe en décrépitude dès après son magistère avant de finir par s’effondrer comme le PDG de Sékou Touré et le PUP de Lansana Conté.
Par Le Populaire
