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Guinée : Général Mamadi Doumbouya prendra-t-il le risque d’être candidat à l’élection présidentielle ?

Tribune. La réponse à cette question suggère, au préalable, un rapide éclairage sur mon approche en matière de gestion de la migration irrégulière. Aussi, il est utile de préciser que cette dernière ne concerne que nos compatriotes qui résident sur le sol guinéen (c’est en cela que c’est une approche dite de gestion externalisée de la migration irrégulière).

Grosso modo, j’ai démontré, à travers une approche de gestion simple, qu’on peut ramener le taux de migration irrégulière des mineurs à zéro (avec obligation de résultat), mais aussi celui des majeurs, c’est-à-dire, les mineurs devenus majeurs à partir de la mise en place du dispositif en Guinée.

Depuis la présentation publique de mon approche en 2018, j’ai reçu (et continue de recevoir) des signaux, extrêmement positifs, indiquant un réel intérêt de nos partenaires européens concernés, ce qui signifie que si elle était mise en place en Guinée, elle serait immédiatement financée. Autrement dit, chaque mineur guinéen (âgé de 15 ans à moins de 18 ans) bénéficierait d’un virement mensuel de 50 euros.

Sauf que, pour débloquer les fonds disponibles, il y a trois conditions à remplir :

  • Le retour à l’ordre constitutionnel,
  • Le rétablissement d’un pouvoir démocratique civil,
  • Et le respect des droits humains.

Ces trois conditions sont cumulatives. Il suffit donc de les réunir pour que mon approche soit financée et que nos mineurs commencent à recevoir leurs 50 euros mensuels. C’est pour cela que le Général Mamadi Doumbouya ne prendra pas le risque d’être candidat à l’élection présidentielle. Dans le cas contraire, il va priver nos enfants, qui sont ses enfants aussi, de leurs ressources mensuelles de 50 euros.

Ibrahima Bah, docteur en Sciences économiques, candidat à l’élection présidentielle 2025

Respect des deniers publics et du citoyen, rdpcguinee@gmail.com