- À la Une, Actualités, Environnement, Mines & Environnement

Climat: ouverture à Séoul d’une rencontre sur l’évolution des changements climatiques

Réunis en Corée du Sud, les délégués des États de l’ONU se penchent à partir de ce lundi 1er octobre sur le dernier rapport des scientifiques du GIEC (Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat).

S’emparant des milliers d’études parues ces dernières années, le groupe des experts du climat de l’ONU détaille dans ce texte — le 15e rapport spécial — les impacts attendus d’un réchauffement à +1,5°C. Et analyse les moyens qui permettraient de rester sous ce seuil critique mais très ambitieux — sachant que le monde en est déjà à +1°C.

Fin 2015, au moment de l’Accord de Paris, le GIEC a été chargé de produire un rapport spécial afin de documenter les implications d’un réchauffement à 1,5°C. Et ce avec une échéance précise : fin 2018, date à laquelle les pays sont invités à revoir à la hausse leurs ambitions de réduction des gaz à effet de serre, dans le cadre des négociations climat de l’ONU, qui vont se tenir en Pologne début décembre.

« Il n’y a jamais eu un rapport du GIEC qui soit autant exposé politiquement, souligne Henri Waisman, l’un des 86 auteurs, chercheur à l’Institut du développement durable et des relations internationales (Iddri), à l’AFP.

Intensité des cyclones, des sécheresses, ressource en eau… le texte, dont des versions préliminaires ont filtré, montre qu’entre +1,5° et +2° la différence est grande. Le rapport montre aussi qu’au rythme actuel des émissions, +1,5° sera atteint d’ici aux années 2040.

En Corée, les délégations de quelques  195 États étudieront ligne par ligne le résumé du rapport, dit « résumé à l’intention des décideurs ». Un texte d’une quinzaine de pages qu’il leur sera demandé d’approuver en fin de session, prévue le 5 octobre — voire le 6 en cas de prolongation comme cela a souvent été le cas.

Car ces sessions d’approbation à huis clos, ont souvent donné lieu à des débats dans le passé (sur la place de certains pays, les secteurs incriminés…).

Une fois adopté, le rapport sera rendu public, très certainement lundi 8 octobre.

 

Laisser un commentaire