Dans une tribune d’un certain consultant socioéconomique, Souleymane DOUMBOUYA, titrée : Sidya, l’homme qui manqua de rentrer dans l’histoire de la Guinée, l’auteur cherche vainement à peindre en noir le passage de celui-ci à la primature. Avant de soutenir que c’est ce qui expliquerait sa non élection depuis son entrée en politique. Il s’étonne que des guinéens se mettent à le défendre alors qu’eux le haïssent ! C’est simple, il est MEILLEUR que vous tous réunis, en toute sincérité et les guinéens le savent. C’est ça la raison et rien d’autre.
À la lecture de cette tribune, je réalise encore une fois pourquoi la Guinée continue de perdre, sous ce régime, les acquis économiques, sociaux et politiques des régimes précédents. En effet, si un consultant socioéconomique, soit-il, se plait à falsifier des faits connus de tous pour tout simplement se maintenir dans les grâces des ploutocrates au sommet de l’Etat, l’on peut aisément comprendre les conclusions que ce dernier serait capable de fournir à ceux qui lui accordent un peu de crédit. De tel consultant autour d’un leader, celui-ci ne peut qu’échouer !
S’agissant du pourquoi des guinéens continuent de croire en Sidya TOURE, la réponse à cette question se trouve dans les résultats de son passage à la primature. Ai-je besoin de rappeler à ce soit disant consultant socioéconomique, que la nomination de Sidya TOURE à la primature en Guinée fait suite aux exploits réalisés par l’équipe d’Alassane OUATTARA dans laquelle il occupait le poste de Directeur de Cabinet ? En clair, le Président Sidya TOURE n’a pas eu à créer un parti politique puis le diluer dans la mouvance pour accéder à la primature : c’est une vérité absolue. Ceci étant, les guinéens ont entendu parlé de Sidya TOURE alors Haut Fonctionnaire de l’Administration ivoirienne puis l’ont connu en Guinée et l’aiment pour les résultats réalisés lors de son passage à la primature et les valeurs qu’il continue de défendre avec force et détermination. Ai-je besoin de rafraichir la mémoire de M. DOUMBOUYA des conclusions d’une enquête vraie relayées plus d’une fois dans l’opinion nationale et internationale que Sidya TOURE est le MEILLEUR DES PREMIERS MINISTRES que la Guinée ait connu. Cette étude même étant antérieure à la nomination de celui qui est ici défendu s’applique à lui. Car ce n’est pas l’auteur du chinois qui est mort ou l’auteur de en deux ans nous allons dépasser la Côte d’Ivoire ou encore l’auteur de nous ne savons pas qui a donné l’instruction de déguerpir les gens qui pourrait changer ce classement.
Parlant de ses entreprises en Guinée, le soit disant consultant socioéconomique, sorti de prison pour des faits de trafics, escroquerie et autres infractions, devrait faire la honte de l’institution qui l’a certainement formé espérant ainsi rendre service à l’humanité. Ce fut royalement le contraire. Un consultant doit s’imposer un minimum de rigueur en cherchant à s’informer davantage. Le soit disant consultant devrait savoir que le Président Sidya TOURE avait, dès l’ouverture de la Guinée au libéralisme, mobilisé des partenaires nationaux et étrangers pour venir investir dans les secteurs dans lesquels l’État guinéen avait échoué à gérer et ce, depuis 1987. Un consultant en économie devrait saluer une telle démarche, car toutes les entreprises achetées par lui et son équipe, à l’initiative du Président Sidya TOURE, ont gardé leur vocation originelle. Ça s’appelle du patriotisme économique et même d’investissement.
En définitive, le Président Sidya Touré a décidé de rentrer dans l’histoire par la grande porte. Voilà pourquoi de toute sa gestion d’ici comme ailleurs, il n’est nullement cité dans une malversation financière. Cela ne semble pas être le cas pour tous les Premiers Ministres guinéens. C’est d’ailleurs pour cette raison que nous ne cherchons pas à justifier sa gestion car elle s’explique d’elle-même. Et les guinéens en sont fiers. En revanche, on se connaît dans ce pays. On sait qui est qui ? Ne se justifie que celui qui se reproche quelque chose sinon les faits parlent mieux que les tribunes.
Fodé BALDE, Responsable Communication digitale UFR