De 2010 à nos jours, l’opposition dans son ensemble décidée comme jamais à faire fléchir le gouvernement du président Alpha Condé, voudrait toujours qu’à chaque fois une élection annoncée, qu’on destitue le président de la Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI), pour motif que ce dernier est sous l’ombre du président de la République.
Malgré leur combat, certains partis politiques se sont désolidarisés à une partie de cette même opposition dite « opposition plurielle », dans leur manœuvre de perturber les élections législatives du 16 Février prochain.
À en croire l’Union des Forces Démocratiques de Guinée (UFDG), le principal parti politique de l’opposition guinéenne, qui dans sa logique a affirmé et a été soutenu par ses pairs : « Nous n’allons pas aller aux élections législatives », et poursuivant son intervention, dit-il : « mais il n’y aura pas d’élections sans nous », si nous nous basons, dans un premier temps sur les propos évoqués par le parti du chef de file de l’opposition. En vrai dire, cette formation politique était sur la bonne voie car le refus de sa participation aux prochaines élections était bien justifié et compréhensif, certes j’en suis vraiment sûr, que le peuple insistera à ce qu’elle soit présente lors de ces élections tout en assainissant le fichier électoral et réglée ces anomalies qui y figurent. Mais malheureusement pour eux, le gros souci se pose dans un second temps, quand elle déclara : qu’elle empêchera la tenue de desdites élections, sans tourner autour du pot, une fois encore le parti de Cellou Dalein Diallo et ses pairs comme d’habitude sont sur le point de décevoir certains citoyens, observateurs, hommes politiques et hommes de médias, parmi tant d’autres.
Ainsi, les responsables des petits partis et ses pairs ont oublié le pourquoi sont organisées ces élections ? Et s’ils n’en se souviennent point alors je vais rafraîchi leurs mémoires, tout en mettant mon grain de sel : « il faudrait qu’ils sachent que dans un pays démocratique, les élections ne sont nullement organisées pour un ou des partis politiques mais elles sont essentiellement organisées pour le peuple ».
J’assume mes propos et je sais bien que quelques uns verront ce sujet dans un autre angle si différent du mien. À ce que je sache boycotter une élection est un droit, aller à une élection est aussi un droit mais empêcher la tenue d’une élection, pour moi c’est aller à l’encontre de nos lois et c’est purement anticonstitutionnel.
En parlant des moyens qu’elle (opposition plurielle) mettra en oeuvre pour empêcher la tenue de ces élections, toute fois sans aller vite aux besoins, il y a une grande problématique qui se pose à ce niveau, si également elle change cette fois-ci de stratégies. Mais néanmoins, depuis l’arrivée du président Alpha Condé au pouvoir cela fait 10 ans de gouvernance , cette opposition a toujours utilisé « la rue » comme la seule option de se faire entendre, à travers des marches de protestations et de nombreuses manifestations sur tout le territoire national.
Comme elle reste muette comme un francolin pris, à ne pas dévoiler pour un laps de temps les moyens, qu’elle utilisera pour perturber les prochaines élections, tout de même elle affirme avec un ton non rassurant « qu’elle appliquera cependant des moyens légaux ». Tout en restant dans leur logique nous allons forcément, nous interroger sur ces différentes questions posées ci-dessous et qui restera pour autant, une analyse que chacun essayera de donner son point de vue à travers desdites interrogations (dans le champ des commentaires ou autres) :
L’opposition plurielle passera-t-elle encore à gauche ?
Est-ce que la CENI cèdera-t-elle sous la menace de l’opposition plurielle ?
Avec quels moyens, l’opposition plurielle empêchera-t-elle les prochaines élections ?
Par Gilbert Tounkara
Étudiant en Sociologie à l’Université Général Lansana Conté de Sonfonia/Conakry