Pour enterrer les points de divergences entre gouvernement et le SLECG, histoire de résoudre la crise qui assaille le secteur éducatif guinéen depuis presque 4 semaines, le conseil national des organisations de la société civile guinéenne a haussé le ton ce lundi à Conakry, en invitant le gouvernement à revoir sa copie.
A cette occasion, les activistes ont demandé au gouvernement de sortir de cette injustice dans le système éducatif. Selon eux, il est primordial d’ouvrir la porte du dialogue, car il sera bientôt 30 jours depuis que la reprise des cours a été démarrée. Pendant ce temps, les écoles privées font cours dans une effectivité, même s’ils ont la peur au ventre. Les établissements publics quant à eux, brillent par l’absence des enseignants titulaire et de carrure et les élèves font leur déferlement dans les rues pour exprimer leur ras-le-bol.
Dansa Kourouma, président du CNOSCG, ne comprend pas qu’un accord soit signé entre le gouvernement et le SLECG et que cet accord ne soit pas respecter, «Il y a deux choses soit, il y a une république ou il n’y a pas. Quand des engagements sont signés l’État doit être esclave de les respecter, mais s’il y a une impossibilité de les respecter, il doit avoir l’initiative de convoquer les partis pour revoir les clauses contractuelles », fustige-t-il.
Dans le même ordre d’idée, il note que «J’ai l’impression que les 8.000.000 GNF que le Syndicat Libre des Enseignants et Chercheurs de Guinée a demandé est tombé du ciel, car c’est comme si un accord n’était pas signé au préalable où le gouvernement s’est engagé à ouvrir une bresse de discutions à la reprise des cours. C’est une revendication qui mérite d’être examiné même s’il y’a changement du gouvernement, car l’État est une continuité, ont doit être capable d’assumer ce que nos prédécesseurs ont posé comme acte. L’État n’était pas obligé de dire qu’il va payer les 8.000.000 GNF aujourd’hui, surtout que le SLECG avait dit qu’il était ouvert à revoir ces revendications et n’était pas cramponné sur les 8.000.000, çà peut-être dans un an, deux ans voir plus »,précise le président du conseil national des organisations de la société civile guinéenne.
Haoulatou Sow pour afriquevision.info
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