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Muhammadu Buhari: « je vais me retirer du pouvoir à la fin de mon deuxième mandat »

C’est la fin du suspense au Nigeria. Le président Muhammadu Buhari, au pouvoir depuis 2015 a clarifié sa position sur la fameuse question de troisième, qui avait commencé à déchirer l’opinion de son pays, comme d’ailleurs dans plusieurs États de l’Afrique de l’ouest.  L’homme fort du pays le plus peuplé du continent, a déclaré à la Bbcafrique qu’il va se retirer du pouvoir à la fin de son deuxième mandat en 2023, comme prévoit la constitution nigériane.
Il a annoncé la nouvelle à l’occasion de son allocution du Nouvel An. Dans ce message adressé aux nigérianes et nigérians M. Buhari a déclaré qu’il ne tenterait pas de faire plus que ce que la constitution nigériane lui permet.
Le président s’est dit déterminé à contribuer au renforcement du processus électoral tant au Nigéria que dans la région, a rapporté nos confrères.
Dans le même sillage, il a indiqué avoir comme principales préoccupations la sécurité de la nation et celle des Nigérians.
Pour rappel, Muhammadu Buhari, qui est Général de l’armée conduit les destinés du Nigéria depuis mai 2015. Avant son accession au pouvoir pendant cette décennie, il avait dirigé son pays de décembre 1983, à la suite d’un coup d’État, à août 1985.
Puis, il a également été candidat malheureux aux élections présidentielles de 2003, 2007 et 2011. En 2015, il est élu à la présidence face au président sortant, Goodluck Jonathan.
Il est réélu en 2019 pour second mandat de quatre ans.
Selon un correspondant de la BBC, les spéculations sur le fait que M. Buhari prévoyait de rester au pouvoir ont été nombreuses ces derniers jours. Mais sa récente sortie médiatique met fin au débat sur son éventuel 3è mandat.
Dans la sous-région ouest africaine, plusieurs présidents sont dans le même cas de figure mais beaucoup d’entres eux n’ont pas été clairs sur leurs intentions relatives au troisième mandat. Ces dirigeants qui entretiennent des flous sur leur éternité au fauteuil présidentiel traversent une véritable contestation interne et externe, comme le cas d’Alpha Condé en Guinée.

Afriquevision avec Bbcafrique

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