A l’appel de l’ASADHO, la FBCP et les familles des prisonniers de l’affaire Ministère Public contre Eddy KAPEND et consorts à marcher pacifiquement le 12 juin 2019 pour réclamer la libération de Monsieur Eddy KAPEND et ses amis, plusieurs congolaises et congolais (300 à 400 personnes) ont répondu favorablement en y prenant part.
Je tiens à remercier particulièrement tous les participants qui n’avaient aucun lien de famille ni autre avec les prisonniers, mais qui ont compris que le combat contre les injustices concerne tout le monde. Ils étaient là nombreux.
Je suis particulièrement content de cet engagement de nos compatriotes qui ont marché en ayant pour seul intérêt la défense de la justice.
C’est en adoptant cette attitude citoyenne que nous pouvons changer notre pays et avoir des politiques gouvernementales qui profitent à tous les congolais. Nous devons cesser d’avoir peur et nous engager dans le combat citoyen pour des changements effectifs sur le plan politique, social et économique qui profitent à tous les congolais sans distinction de tribu, famille ou appartenance politique. C’est ça, notre combat.
Je remercie aussi tous les journalistes qui ont accepté de couvrir la marche et d’y participer sans exiger de l’argent. Ils ont couvert la manifestation gratuitement. Cela n’arrive pas tous les jours, mais je suis content de voir que la conscience citoyenne est en train de prendre petit à petit la place de l’argent et de l’intérêt partisan. Je suis fier d’eux.
Nous sommes tous appelés à nous battre pour des causes qui profitent à tous ceux qui sont victimes des injustices de la part des détenteurs du pouvoir politique ou économique qu’ils soient d’hier ou d’aujourd’hui.
En marchant hier, nous n’avons eu aucun bénéfice matériel ou financier, mais nous avons au moins participé à la défense d’une cause noble.
Cette marche a été financée par nous-mêmes congolais. Chacun de nous avait payé seul son transport (aller-retour), son drapeau ou son écharpe aux couleurs de la RDCongo et sa bouteille d’eau.
Pour agir, nous n’avons pas toujours besoin de l’argent des partenaires. Agissons même avec nos petits moyens et faisons entendre aussi notre voix.
Je me suis réalisé que le congolais est capable de beaucoup de choses quand il le veut.
La prochaine marche sera dans deux semaines, j’espère que toi aussi tu seras là.
Que Dieu bénisse le Congo.
Me Jean Claude KATENDE
Le gardien du Temple
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