Le prix de l’or a approché les 1600 $ l’once ces derniers jours, son plus haut niveau depuis plusieurs mois, alors que le palladium s’est négocié à 2019,73 $ l’once, record jamais atteint auparavant. Cette hausse des prix des métaux précieux, y compris ceux du platine et de l’argent, fait suite à l’attaque américaine qui a tué le puissant général iranien Qassem Soleimani en fin de semaine dernière.
Cette augmentation des prix se justifie par la demande des investisseurs qui trouvent en ces métaux un refuge sûr en cas d’escalade des tensions entre les États-Unis et l’Iran. Pour les analystes de la banque d’investissement Goldman Sachs par exemple, miser sur l’or plutôt que sur le pétrole « est une meilleure couverture contre de tels risques géopolitiques ». Même son de cloche du côté de MineLife en Australie qui trouve en l’or une « évidence ».
Cependant, si la crise avec l’Iran a participé à cette flambée du prix des métaux précieux, la tendance avait démarré bien avant et rien ne laisse présager actuellement une baisse des cours. La faiblesse du dollar et les tensions avec la Chine associées à la baisse des taux d’intérêt de la Réserve fédérale américaine laissent penser que la croissance des prix devrait se poursuivre.
Agence Ecofin