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Le taux du réchauffement climatique en hausse

C’est une nouvelle qui bouleverse le monde. Des scientifiques révèlent dans une étude à l’occasion de la journée mondiale de l’environnement que le réchauffement climatique impacte de plus en plus la planète à un «rythme sans précédent».

Selon nos confrères de RFI, qui rapportent les données des experts, le réchauffement climatique est à un « rythme sans précédent », c’est la conclusion d’une étude rendue publique ce mercredi 5 juin. La soixantaine de scientifiques du monde entier qui mettent à jour les données du dernier rapport du Giec paru l’an dernier indiquent que nous en sommes désormais à un réchauffement de +1,19°C depuis l’ère pré industrielle. Et la fenêtre pour le limiter à +1,5°C se referme.

Ces dix dernières années, la planète a gagné 0,26 degrés supplémentaires, soit le rythme le plus élevé dans la période historique, signale l’étude. Cela nous conduit à un monde plus chaud de 1,19°C par rapport à il y a 150 ans, un réchauffement intégralement attribuable aux conséquences des activités humaines.

Les émissions de gaz à effet de serre ne cessent en effet de progresser, à tel point qu’au rythme actuel, on pourra oublier l’objectif de l’accord de Paris dès 2029. Limiter le réchauffement à 1 degré et demi sera de l’histoire ancienne. Et cela, c’est pour la tendance, car à plus court terme, pour 2023, c’était +1,43°C  de réchauffement, l’année la plus chaude jamais enregistrée.

Toujours et encore les activités humaines

Et si l’activité humaine en est pour la majeure partie responsable, s’y est ajouté un phénomène naturel, El Niño, mais pas seulement, dit Aurélien Ribes, du Centre national de recherches météorologiques : « Par exemple, l’océan Atlantique était à un niveau record, de son côté, l’étendue de glace de mer en Antarctique était, elle, très faible. On a différents facteurs de variabilité qui ont contribué à cette chaleur record de l’année 2023. »

Un peu d’optimisme tout de même, parce qu’il en faut : on parlait des émissions de CO2 qui ne cessent d’augmenter. Certes, mais de moins en moins vite, de quoi espérer une stagnation, voire soyons « fous », une baisse dans les années à venir.

 

Afriquevision avec RFI