Le rapport de Transparency International épingle plusieurs pays en voie de développement par leur inertie face à la corruption endémique qui ronge leurs sociétés. Selon Samuel Kaninda, conseiller régional Afrique de Transparency International, « Les pays les plus vulnérables au changement climatique sont aussi très mal classés en termes de corruption »
Selon cet expert qui a été invité par nos confrères d’Afrique Midi sur RFI, le rapport annuel de Transparency International est sorti mardi 11 février. Dans ce document, l’organisme déniche l’ampleur du fléau de la corruption dans plusieurs États. Cette ONG, qui note chaque année 180 nations selon un indice de perception de la corruption dans le secteur public, s’inquiète : la corruption menace les efforts de lutte contre le changement climatique, notamment à cause du détournement d’argent public dédié à la transition énergétique. Une menace à laquelle l’Afrique est particulièrement exposée, précise le document.
