Dominique Darbon dans « L’État prédateur », Politique africaine, N°39, 1990 n’avait pas tort d’affirmer que « L’initiative de démocratisation ne vient pas (…) – sauf exception – des forces sociales, mais est issue des détenteurs du pouvoir (…) ».
« Ceux-ci espèrent ainsi redonner à leur État (…) une crédibilité (…). Les sociétés ne sont pas concernées et se contentent de faire avec (…) elles n’inscrivent pas leurs stratégies dans l’État, mais par rapport à lui ».
Ainsi, le jour où nos gouvernants décideront de démocratiser la Guinée, la démocratie verra réellement le jour. Et la Guinée sera qualifiée de pays démocratique. Mais comment construire un État démocratique sans démocrates ?
Cherchons à former des démocrates, à réhabiliter la scène politique et l’État de droit démocratique viendra de lui-même en Guinée. La formation des démocrates doit être l’affaire de tous les acteurs sociaux et politiques du pays.
Fodé BALDE
Jeune Républicain
La Guinée d’abord
