Le champ pétrolier en question s’étend sur une superficie de 70,3 kilomètres carrés et une hauteur totale de 13,7 mètres dans un réservoir principal, dont 6,2 mètres de hauteur nette d’huile.
Le champ pétrolier en question s’étend sur une superficie de 70,3 kilomètres carrés et une hauteur totale de 13,7 mètres dans un réservoir principal, dont 6,2 mètres de hauteur nette d’huile. (Crédits : Reuters)
La société suisse Glencore dispose désormais d’une autorisation exclusive d’exploitation pour hydrocarbures liquides dans le bloc sédimentaire offshore de Rio Del Rey. Portant sur 20 ans et renouvelable une seule fois, cette autorisation a fait l’objet d’un décret signé par le président camerounais Paul Biya et publié ce mardi 8 janvier.
Glencore Exploration a enfin trouvé satisfaction à sa demande d’autorisation exclusive d’exploitation du champ pétrolier pour hydrocarbures liquides, dans le bloc sédimentaire offshore du Rio Del Rey (Cameroun), introduite depuis juin 2017 auprès de la Société nationale des hydrocarbures (SNH).
Dans un décret rendu public ce mardi 8 janvier, le chef de l’Etat camerounais, Paul Biya a indiqué que la société suisse disposait désormais de l’autorisation nécessaire pour une durée de 20 ans, renouvelable une seule fois.
Le champ pétrolier en question s’étend sur une superficie de 70,3 kilomètres carrés et une hauteur totale de 13,7 mètres dans un réservoir principal, dont 6,2 mètres de hauteur nette d’huile. Le champ a été découvert en novembre 2012 par Glencore Exploration Cameroon, filiale locale de Glencore. La société avait alors indiqué que «l’échantillonnage a révélé un très bon débit, ainsi qu’une bonne quantité d’huile et de réservoir». Elle précise que les travaux dudit puits avaient été suspendus dans l’attente de tests de production proprement dits, ainsi que la possible utilisation du site comme «puits profondeur».
75% pour Glencore et 25% pour l’Etat
Les intérêts tirés de l’exploitation du champ reviendront à 75% à la filiale locale de l’opérateur suisse tandis que les 25% restants iront à la SNH. Quant au partage de la production, le contrat entre les deux parties stipule que le Cameroun conservera la propriété sur les données, études et rapports générés par l’exploitant. Aussi, ce dernier déboursera de manière annuelle 100 000 dollars au Cameroun, destinée à la formation, dans le domaine pétrolier, de ressortissants locaux de toutes qualifications ne faisant pas partie de son personnel.
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