La situation sociopolitique qui mine la Guinée depuis quelques années est loin de voir son épilogue. Alors que le pays est en proie d’une vive contestation contre l’éventuel troisième mandat pour le président, Alpha Condé, une nouvelle crise non de moindre vient d’allonger la liste des réclamations des opposants du régime.
D’abord depuis le début des manifestations sanglantes, une vingtaine de personnes ont trouvées la mort. Une situation dramatique qui fait suite à la répression des forces de sécurité, qui font usage des armes à feu, dont des balles réelles contre les manifestants.
Magré l’utilisation de cette méthode nihilisme par le pouvoir, le point reste toujours au centre des protestations par le front national pour la défense de la constitution (FNDC). Désormais, la question d’enrôlement des mineurs enregistré dans plusieurs régions du pays pour les prochaines élections législatives prévues le 16 février 2020, s’enlise le tableau sombre de l’environnement politique.
Ce qui s’ajoute et plonge le pays dans une nouvelle crise. Les frondeurs ont dépeint ces points et font de ceux-ci leurs armes pour les prochaines manifestations prévues le 10 décembre pour les hommes et le 12 décembre pour les femmes, qui aussi exigent une justice pour leurs enfants tués à bout portant.
Même si le dialogue politique de façade a repris son chemin ces derniers jours entre les coursiers des élections, la mélancolie continue de rager la sphère sociopolitique. Les adversaires de la galaxie présidentielle accusent leur challenger d’une fraude électorale anticipée, histoire de se tailler une majorité écrasante au parlement pour les scrutins législatifs, en vue de faire glisser la nouvelle constitution. Ce qui pourrait ouvrir une présidence à vie pour l’actuel locataire de Séhkoutoureya.
Dans une récente déclaration, ils demandent à la commission électorale nationale indépendante (CENI), l’arrêt du recensement. Peut-on dire que c’est l’heure du refroidissement avant la tempête, loin de là à l’allure où vont les choses. Nombreux sont des observateurs de la scène politique qui estiment que la bataille sera rude les jours à venir et que le chaos n’est pas proche d’être résolu.
Mamady Camara pour afriquevision.info
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