Condamné à deux ans de prison ferme, le 7 janvier 2025 pour « Offense et diffamation au Chef de la junte militaire au pouvoir », le leader du MoDeL, Aliou Bah se prête ce mercredi 26 mars aux questions des juges de la Cour d’Appel de Conakry pour son procès en appel.
Le président du Mouvement Démocratique Libéral (MoDeL), qui est écroué à la maison centrale de la capitale est apparu comme si rien n’était. Ses avocats espèrent que leur client sera purement et simplement libéré des charges délibérées contre lui en décembre 2024.
Pour tenter de gagner ce procès, le jeune opposant de 40 ans, a renforcé son équipe de la défense. On dénombre une dizaine d’avocats qui arborent leurs robes pour démontrer que ce procès à une couleur politique rien que ça. Ils comptent mettre en avant l’aspect politico-judiciaire pour prouver que le régime putschiste a peur qu’Aliou Bah puisse remporter le scrutin présidentiel prochain.
Les faits qui lui sont reprochés ‘’offense et diffamation” envers le putschiste n’est qu’une mise en scène et dont le but est d’éteindre un adversaire politique de taille, avait estimé sa défense.
Sur les lieux, les militants et sympathisants sont fortement mobilisés pour apporter leur soutien à leur leader. C’est aussi une façon de mettre pression à une justice qui est tout temps accusée d’être aux ordres de l’exécutif.
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