C’est un grand recule pour la liberté de la presse qui vient d’être annoncé en Guinée. Le procureur du tribunal de Dixinn requiert ce mardi 20 février 2024 six mois de prison ferme pour le journaliste et secrétaire général du syndicat des professionnels de la presse privée de Guinée (SPPG), Sékou Jamal Pendessa.
Selon nos confrères de mediaguinee, c’est une condamnation de six mois et une amende de 500 mille francs guinéens qui ont été requises par le procureur, Biwon Millimono.
“Monsieur le président, monsieur Pendessa est un repris de justice. C’est pourquoi nous vous demandons de le retenir dans les liens de culpabilité pour les faits reprochés. Pour la répression, nous vous demandons de le condamner à six (6) d’emprisonnement et une amende de 500 mille francs guinéens« , a requis le procureur.
Quant à La Défense, à sa tête Me Salifou Beavogui, elle a plaidé pour la relaxe pure et simple de son client, tout en qualifiant le dossier de vide.
Le journaliste qui est placé sous mandat de dépôt à la maison centrale de Conakry depuis 22 janvier dernier est poursuivi pour des faits présumés de “provocation à un attroupement non armée, atteinte et menace de porter atteinte à l’ordre public, à la sécurité publique, à l’intégrité et à la dignité des individus par le biais d’un système informatique ». Ces faits sont en rapport avec la manifestation appelée le 18 janvier dernier par le SPPG pour dénoncer le brouillage des ondes et la restriction de l’internet.
Au moment où nous mettions cet article en ligne, le collectif de défense du journaliste continue de plaider.
Afriquevision avec mediaguinee