Le ministre des mines du gouvernement de la transition, dirigée par la junte militaire au pouvoir retire plus de 100 permis de recherche et d’exploitation détenus par des entreprises minières locales et étrangères.
Dans un arrêté lu ce samedi 17 mai à la télévision nationale par le ministre des Mines et de la Géologie, Bouna Sylla, indique avoir révoqué plus de cent permis miniers. Cette décision marque le durcissement de la politique du régime militaire à régulariser le secteur extractif, véritable économique du pays.
Les permis retirés touche, des entreprises qui avaient l’autorisation de recherche et d’autres dans l’exploitation de l’or et de la bauxite.
Parmi les sociétés extractives concernées, figurent : RAM RAZ, Engineering Sarl, Société guinéenne d’exploitation des mines et métaux, Organic Raga Sarl, Siramamba Mining, Hypro Mining Sarl, DMK Mining Sarl et la Société minière de Boké (SMB).
Pour l’heure, les véritables de cette décision rocambolesque n’ont été élucidées. Mais le ministère tutelle indique que les entreprises concernées par la décision n’ont pas respectées les obligations contractuelles et réglementaires, notamment en matière de mise en valeur effective des permis, développement de leurs projet ou encore transformation de l’alumine sur place.
La décision fait suite aux audits, qui ont aboutis à des suspensions et révisions des conventions minières. La junte au pouvoir, le général Mamady Doumbouya avait dénoncé le manque à gagner que le secteur a crée dans le pays. Il exige désormais la transformation des matières premières sur place.
Mamadou DIALLO
@Afriquevision1
