Dans la perspective de l’organisation des joutes législatives en Guinée, la commission électorale nationale indépendante (CENI) a déclaré récemment être prête à procéder à l’installation de ses démembrements à Conakry et dans les villes de l’intérieur du pays.
Une phase qui sera suivie d’une formation de ses agents électoraux au niveau local. Cette étape qui était préalablement prévue du 15 au 30 août 2019, a été repoussée du 26 août au 9 septembre 2019. Une modification de date, dont les raisons n’ont pas été élucidées par l’institution.
Malgré l’expiration du mandat des députés depuis janvier 2019, l’organe électoral n’arrive toujours pas à annoncer une date de la tenue de ces élections législatives. Alors que la présidentielle s’annonce à grand pas. Selon le code électoral du pays, Alpha Condé doit procéder à la passation du pouvoir à un autre le 21 décembre 2020.
Pour l’heure, le pays est miné par les tintamarres du tripatouillage de la constitution en vue de favoriser une présidence à vie pour le locataire de Séhkoutoureya.
Les enjeux sont de tailles et les défis pour l’institution censée d’organiser toutes élections en Guinée sont énormes. La tache est cruciale et les sources d’instabilité s’accumulent.
Karaiba Diaby pour afriquevision.info
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