Sans surprise, le président américain Donald Trump lance sa campagne pour les présidentielles de 2020 en Floride mardi soir. Une campagne précoce qui va lui permettre de profiter du vide laissé côté démocrate.
« Je sens qu’on va battre des records. » Donald Trump donne officiellement, mardi 18 juin à Orlando, en Floride, le coup d’envoi de sa campagne pour la présidentielle de 2020. Le vice-président, Mike Pence, et la Première dame, Melania Trump, feront le déplacement à ses côtés.
Le milliardaire républicain, 73 ans, sait qu’il devra, comme en 2016, l’emporter dans cet État clef, s’il veut effectuer un second mandat à l’image de ses trois prédécesseurs : Barack Obama, George W. Bush et Bill Clinton. Avec ses 29 « grands électeurs », la Floride est un État de poids dans le système américain de « collège électoral ».
Trump agite la menace d’un krach boursier
Quelque 20 000 personnes sont attendues dans l’Amway Center, enceinte de l’équipe NBA des Orlando Magics, avec écrans géants à l’extérieur pour que « tout le monde puisse en profiter ». Le président américain assure que plus de 100 000 demandes ont été enregistrées.
Aucun suspense sur le fond pour ce discours prévu à 20 h (0 h GMT). L’ancien homme d’affaires de New York, en campagne permanente, n’a jamais fait mystère de sa volonté de se représenter.
Il devrait brandir les bons chiffres de ce qu’il appelle tout simplement « l’économie Trump » et agiter le spectre d’un scénario apocalyptique si un démocrate le chassait de la Maison Blanche. « Si n’importe qui d’autre que moi prend les rênes en 2020, il y a aura un krach boursier comme on n’en a jamais vu ! », a-t-il tweeté ce week-end.
Les anti-Trump se tiennent prêts
Pendant ce temps côté démocrate, quelque 23 candidats se présentent à la primaire qui se tiendra dans une dizaine de jours. « En attendant, Trump a un boulevard devant lui ».
Les anti-Trump entendent aussi donner de la voix avec plusieurs rassemblements prévus dans le centre-ville. Et le désormais célèbre « Baby Trump », énorme ballon représentant Donald Trump en bébé en colère, devrait flotter dans le ciel d’Orlando pour l’occasion.
Avec AFP