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De promesses en promesses, l’Etat guinéen devient le monstre dont parlait Niestzche

En Guinée, le respect de la parole donnée n’est plus une tradition, comme c’était le cas dans notre ancien empire. Les promesses se tiennent devant le peuple engagé mais restent sans suite.

Le peuple est victime de sa confiance aveugle aux gouvernants qui lui fait lorgner un lendemain meilleur qui peine à venir. Le peuple souffre de sa bonne foi. Il doit revoir sa croyance envers l’État. Il doit lui exiger plis de responsabilité en tenant à ses engagements.

Où sont les usines promises ? Où sont les emplois promis aux femmes ? Où est le gouvernement dédié aux jeunes et aux femmes ? Des promesses non tenues qui fondent à avoir un penchant pour Friedrich Nietzsche dans son ouvrage Ainsi parlait Zarathoustra.

Dans cet ouvrage, l’auteur qualifie l’État. Ces qualifications semblent tenir à la rigueur du temps et ce, surtout en Guinée si l’on se réfère à ce qui précède. Pour Friedrich Nietzsche, l’État est le plus froid de tous les monstres froids. Il ment froidement, et voici le mensonge qui sort de sa bouche : Moi, l’État, je suis le peuple. En transposant cette citation du premier sens dans le champ politique guinéen, on pourrait dire que le dépassement de la Côte d’Ivoire par le gouvernement Kassory est encore une autre fourberie entretenue par ce monstre froid. Est-il nécessaire de rappeler que l’objectif du peuple, c’est le mettre à l’abri de la peur et le prémunir contre le besoin. Ce n’est pas là croissance économique chiffrée importée dont les générations futures paieront lourdement les frais !

Le vœu du peuple, c’est un développement socio-économique. C’est pourquoi, je vais m’atteler à partager avec vous la quintessence de la théorie du diamant de l’avantage concurrentiel développée l’américain Michael Porter. Théorie dans laquelle, il scrute les quatre étapes qui existent dans le développement économique d’un pays. Ainsi, chacun pourrait se faire une idée du positionnement actuel de la Guinée et mesurer la hauteur de cette autre fourberie de ce monstre froid.

La première étape de la théorie est basée sur l’exploitation de facteurs de production (extraction de ressources naturelles ou utilisation intensive de la force de travail). La deuxième étape est basée sur les investissements comme l’industrie manufacturière des biens intermédiaires et la construction d’infrastructures.

Le passage de la première à la deuxième étape s’accompagne d’un flux de capitaux sortants du pays vers les pays qui proposent des coûts salariaux plus bas. Ces capitaux sont investis dans l’extraction de matières premières et dans les industries manufacturières à forte intensité de travail.

La troisième étape du développement est basée sur l’innovation grâce aux activités de recherche et développement, et l’utilisation abondante de capital humain. Le passage de la deuxième à la troisième étape s’accompagne d’une augmentation des investissements directs étrangers sortants pour des investissements dans les industries de biens intermédiaires.

Enfin, la quatrième étape du développement est basée sur la richesse du pays. Les entreprises d’un pays qui a atteint ce niveau ont beaucoup de capitaux leur permettant d’effectuer des Investissements directs étrangers.

À l’analyse de ces différentes étapes, il ressort clairement que la Guinée ne peut qu’être logée à la première étape dans son versant extraction de ressources naturelles. Le développement économique de notre pays exige plus dextérité dans le travail.

En somme, le gouvernement Kassory ne pourrait que donner à la Guinée une croissance économique chiffrée aux données statistiques frappées par le sceau du doute. Encore que le peuple de Guinée n’en a pas besoin. Il veut un mieux être à l’image d’autres peuples de ce monde.

 

Fodé BALDE

Jeune Républicain

La Guinée d’abord

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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