Environ 400 personnes ont été arrêtées samedi 8 décembre à Bruxelles et un policier a été blessé pendant un rassemblement « gilets jaunes » qui a réuni un millier de manifestants. C’est la deuxième mobilisation dans la capitale belge. Au cœur de leurs revendications : la hausse du prix du carburant et la hausse du coût de la vie. Ils demandent la démission du Premier ministre belge, Charles Michel. Plusieurs barrages et points de tension ont également été signalés en province.
Aussi au départ, c’est le prix du carburant qui a poussé les gens dans la rue, sur les ronds-points devant les raffineries de pétrole. Et aujourd’hui pour la deuxième fois dans les rues de Bruxelles. Mais les revendications des « gilets jaunes » sont beaucoup plus larges : davantage de pouvoirs d’achat, plus de justice sociale et fiscale.
« Il faut prendre aux riches pour donner aux pauvres » nous disait une infirmière, gilet jaune sur le dos. « Nous sommes trop taxés » sur le gaz, l’électricité, sur les biens de première nécessité, scandent les manifestants.
Et le geste du Premier ministre belge, Charles Michel, qui a annoncé hier vendredi le gel de l’indexation du prix de l’essence l’année prochaine n’a pas calmé la colère des « gilets jaunes ».
Les forces de l’ordre avaient revu leur dispositif à la hausse après la manifestation de vendredi.
RFI