La crise économique qui secoue l’Algérie depuis 2014 a entrainé la fermeture de plusieurs entreprises de presse écrite. Au total, 26 quotidiens et 34 hebdomadaires ont cessé de paraitre, il y ‘ a de cela 3 trois ans, pour des raisons de crise financière a indiqué le ministre algérien de l’information, Jamal Kaouan.
Selon lui, environ 50% de cette catégorie de médias ont vu leur organe disparaitre, depuis le début de la mélancolie économique. D’après les économistes, la fissure macroéconomique que traverse le pays est due à la baisse des prix du produit pétrolier, dont d’ailleurs 97% des revenus sont issus de ce secteur et 60% des ressources budgétaires.
Pour inverser la tendance, le gouvernement Algérien entend relancer le fonds d’aide à la presse en 2018. Mais des spécialistes indiquent que d’ici cette date, plusieurs médiums pourraient fermés.
Il faut dire qu’au-delà de ce facteur, nombreux sont des organes de presse papiers au monde qui ont vu leur chiffre d’affaire chuté suite à l’émergence de la presse en ligne et les réseaux sociaux.
Mariam Sy pour afriquevision.info
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