Longtemps pratiquée par la communauté africaine, l’exploitation artisanale des ressources minières, notamment, l’or, le diamant et autres substances constitue une véritable source de revenus pour de nombreux citoyens. Malgré l’accrue de cette activité et son rendement considérable dans les collectivités minières africaines, la pauvreté est loin d’être tournée dans ces différentes zones.
Pour inverser cette cadence, la vision minière de l’Afrique a mis un accent particulier dans ses prérogatives sur ce point. Dans le cadre de la mise en oeuvre de cette politique, une rencontre s’est ouverte ce mercredi 18 décembre 2019 à Lusaka, la capitale Zambienne en présence de plusieurs représentants évoluant dans le secteur extractif venus de l’Afrique Subsharienne. La vocation est de favoriser l’inclusion financière via les exploitations minières artisanales.
Au total, une vingtaine d’acteurs de l’artisanat minier dont des femmes des coopératives minières ainsi que des ONGs de la société civile du continent prennent part à cet atelier dont les assises sont organisées dans un hôtel de cette ville en Zambienne sous le financement de l’Union Africaine.
Selon nos confrères de lualabamaprovince en RDC, les orateurs, venus de plusieurs pays Africains, parmi lesquels un ancien ministre des finances de la Zambie, des représentants des ministères des mines, de la chambre des mines du Cameroun, des professeurs d’Université et le Représentant de SARWA Afrique du Sud, apportent leur expertise pour une intégration financière réussie dans la mine à petite échelle.
Le lancement de la rencontre a été facilité par le ministre Zambien des Mines. À cette occasion, les participants réfléchissent aux moyens de développement d’un cadre d’inclusion financière des ASM (mineurs artisanaux à petite échelle) innovant pour l’application dans les pays Africains en conformité de la Vision Minière de l’Afrique mise sur pied par les Chefs d’États Africains en 2009, a indiqué le journal en ligne.
À les en croire, la province du Lualaba, plaque tournante dans le secteur minier est représentée par l’activiste Aimé Césaire de l’organisation non gouvernmentale, Action pour la Défense des Droits Humains (ADDH). Cette structure Congolaise de la Société Civile spécialisée dans les questions des ressources naturelles et des droits des communautés locales et ses homologues des autres pays présents, vont peaufiner les mécanismes à développer pour l’éradication de la pauvreté non seulement des exploitants, mais aussi accroître la croissance économique des États qui en font ce type d’exploitation des ressources minières.
À noter que dans la plus part des pays africains, l’activité artisanale de ces minérais, contribue à l’explosion du taux de production exponentielle des sites non minéralisés.
Félix pour afriquevision.info
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