Ces chefs d’Etat doivent se rendre prochainement dans la capitale gabonaise afin de s’entretenir avec Ali Bongo, indique Jeune Afrique, confirmant des informations diffusées dans la presse locale. Une manière d’être à la rescousse de leur homologue secoué ces derniers temps par un AVC.
Ali Bongo est de retour sur la scène diplomatique. Son probable AVC, survenu le 24 octobre dernier, n’est désormais plus qu’un mauvais souvenir.
Cette semaine, le chef de l’Etat gabonais a reçu (mardi) son homologue togolais, Faure Gnassingbé, et (jeudi) les doyens et vice-doyens du corps diplomatique accrédité au Gabon, les ambassadeurs de Côte d’Ivoire et de Russie.
Désormais, les visites de chef d’Etat à Libreville vont redevenir la norme, indique Jeune Afrique dans un article à paraître cette semaine.
Parmi les hôtes attendus, le président malien Ibrahim Boubacar Keïta qui devrait rendre visite à Ali Bongo après la fin du Ramadan. Celui-ci a été en 1992-1993 ambassadeur du Mali au Gabon.
Egalement attendu à Libreville, le président equato-guinéen, Teodoro Obiang Nguema Mbasogo, devait s’y rendre le 5 plus le 9 mai. Mais la mort de son demi-frère cadet, Antonio Mba Nguema, l’a contraint à repousser la date de sa visite.
Autres hôtes de marque qui devraient se rendre à Libreville, les présidents sénégalais et rwandais, Macky Sall et Paul Kagame, tous deux proches d’Ali Bongo. Selon Jeune Afrique, leurs visites pourraient avoir lieu le 8 juin prochain à l’occasion d’une cérémonie organisée pour célébrer les dix ans de la mort d’Omar Bongo.