- À la Une, Actualités, Afrique, Politiques

Cote d’Ivoire : Guillaume Soro, à la tête d’un mouvement politique dénommée (CP)

L’ex-président de l’Assemblée nationale de Côte d’Ivoire, Guillaume Soro, a annoncé vendredi à Abidjan la création d’un mouvement politique pour mener des « réflexions » sur les grandes questions d’intérêt national, une semaine après sa démission à la tête du Parlement ivoirien. 

Lors d’une conférence de presse à son domicile, Guillaume Soro a annoncé la création du « Comité politique (CP) », dont il assure la présidence.

« Le Comité politique est créé et je le préside », a-t-il déclaré tout en précisant que son mouvement qui n’est pas un parti politique va « participer au débat politique ».

« Le Comité politique a pour mission de mener des réflexions sur les grandes questions d’intérêt national », a encore dit Guillaume Soro.

Le Comité politique vise également à « proposer des instruments et des cadres de promotion de la démocratie, de consolidation de l’Etat de droit et de défendre les valeurs républicaines ».

Le 8 février, Guillaume Soro a dû démissionner de son poste de président de l’Assemblée nationale après son refus d’adhérer au parti unifié, le RHDP, créé par le chef de l’Etat Alassane Ouattara.

Il avait expliqué qu’il démissionnait pour laisser libre cours à « l’aventure » de ses convictions, des « valeurs » de sa conscience qu’il n’entendait pas « trahir » pour un poste.

Ouattara a déclaré qu’il croyait qu’il y avait des différences idéologiques entre les deux mais « aucun problème » entre eux.

« Je ne suis pas un homme à forcer qui que ce soit [à démissionner] … Soro a estimé que nous ne partagions pas la même idéologie. Nous sommes un parti social-libéral et il se considère lui-même comme  marxiste. Je comprends que cela ne soit pas compatible avec ses croyances » , a-t-il dit.

« C’est un jeune homme que je considère comme l’un de mes fils. Je n’exclus pas qu’il revienne. »

Ouattara n’a pas non plus exclu que Soro soit candidat à la présidence en 2020.

« C’est son choix, il peut faire ce qu’il veut. La constitution l’autorise à le faire et il ne s’agit pas de me faire obstacle à sa candidature … »

 

Avec Intellivoire

Laisser un commentaire