Dans le but de favoriser la minéralisation des zones aurifères et argentifères, le gouvernement guinéen a enclenché un processus de fiabilisation de ces ressources naturelles. C’est dans ce sillage que le ministre des Mines et de la Géologie, Abdoulaye Magassouba a procédé ce vendredi 23 novembre 2018 à Conakry, au lancement des travaux du projet pilote de recherche géophysique interne.
L’objectif est de former pour un premier temps les cadres du département, histoire de favoriser le transfert des compétences. Cette phase est facilitée par le Bureau de Recherche Géologique et Minière, de droit français (BRGM).
Pour le Directeur général du Centre de Géophysique et de Sismologie, Mounir Awada, la dernière recherche géophysique que Guinée avait faite date de 1996 et celle-ci avait été financée par la Banque Mondiale. Ce projet de levé géophysique aéroporté avait couvert toute la partie Nord-est du pays et c’était à l’échelle 1/200 000ème.
Il serait très utile dans un tel contexte de cibler les structures anomales existantes sur ces cartes afin de les contrôler au sol par la géophysique terrestre. Cette certification au sol serait à une maille plus serrée, par conséquent à une échelle plus grande 1/25 000ème.
Concernant les résultats attendus par ce projet d’exploration et de prospection des métaux précieux dans les formations birrimiennes de Siguiri « est d’appuyer les géologues dans la vérification des indices identifiés pendant la phase de cartographie régionale »
‘’Il va également faciliter, la localisation des principales directes des fractures et autres structures associées ; Détecter les structures qui contrôlent la minéralisation aurifère ou argentifère d’intérêt économique devant faire l’objet de recommandations d’ouvrages miniers’’, a égrainé.
Selon Abdoulaye Magassouba, « Ce projet pilote qui a un budget de 885 342 USD financé exclusivement par l’Etat guinéen couvre 500 km2 avec une période de 16 mois ».
Cette manne financière assure l’acquisition des équipements de géophysiques, en plus la prise en charge des missions de terrain, le traitement des données à hauteur de 1/25 000 et l’assistance technique.
Pour terminer, le ministre a souligné que les résultats permettront d’affiner les informations qui seront incessamment livrées par AMTEC au titre de la recherche géophysiques du territoire guinéen.
Il faut noter ce projet vient à un moment où plusieurs acteurs du secteur minier avaient sollicités cette mise en œuvre d’une telle initiative, qui rentre dans le cadre de la modélisation des ressources extractives.
Mamadou 3 Diallo pour afriquevision.info
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