La Guinée à l’instar des autres pays a célébrée, ce mardi 21 mars la journée internationale de la forêt. Cette journée est l’occasion pour les pays de mobiliser les forces pour la préservation de son couvert végétal. Cette année, les nations unies ont choisi comme thème, les forêts et l’énergie sont à l’honneur.
Pour les environnementalistes, c’est lieu de rappeler que le bois énergie est une source d’énergie renouvelable majeure pour la planète. La FAO de son côté estime que le bois fournit au monde environ 40% de l’approvisionnement global actuel en énergie renouvelable. Pour l’institution, le bois énergie désigne de nos jours l’utilisation du bois en tant que combustible. Il est issu en partie, des produits non valorisés par les sylvicultures et les exploitations (cimes, branches, etc.). Il est également du bois de faible valeur marchande, du recyclage des sous-produits de l’exploitation forestière, des travaux d’entretien paysager ou de l’industrie. Le bois énergie favorise donc le développement économique.
Dans les pays en développement, la FAO estime qu’environ 883 millions de personnes travaillent dans cette filière ! En Europe par exemple, précisément en France qui est le premier producteur de bois énergie, il est aussi le premier pays consommateur de bois pour l’énergie avec environ 9 millions de tonnes équivalents pétrole.
Les activistes guinéens pour la protection de la nature réunis dans une plateforme, dénommée ‘’Réseau Nationale de la société civile pour l’environnement et le développement durable, tire la sonnette d’alarme, il indique certes, il y a eu quelques avancées en terme de respect des normes environnementales, surtout en ce qui concerne la lutte contre la destruction des forêts. Mais, il suggère aux autorités guinéennes de renforcer la préservation, car le combat est loin de finir.
Ce consultant en droit environnemental, Ibrahima Diallo, stipule que mieux de former les conservateurs de la nature sur la méthodologie, la stratégie, bref leur doter des outils nécessaires qui peuvent favoriser une véritable protection de nos forêts et non de les former comme des militaires, fustige ce spécialiste.
La nouvelle ministre de l’environnement des Eaux et Forêts, Assiatou Baldé compte mettre en œuvre certaines actions à travers une visite de terrain, qu’elle effectuera demain mercredi, 22 mars sur le site de la forêt de Kakimbo (banlieue de Conakry) où elle sera avec certains cadres de son département. A cette occasion, la ministre va non seulement tenir un discours, mais aussi des arbres seront plantés, une manière de poursuivre le processus de reboisement entamé par le ministère, depuis plus d’un an.
Mamadou Diallo pour afriquevision.info
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