Dakar, le 18 avril 2018 – À l’occasion de la Journée de la Terre prévue le 22 avril 2018, les volontaires de Greenpeace Afrique se joignent au mouvement mondial de plus d’un million de personnes dénommé #BreakFreeFromPlastic, pour exiger que les plus grandes sociétés du monde réduisent leur production de plastique à usage unique.
C’est dans ce cadre que, cette semaine, plus d’une vingtaine de volontaires de Greenpeace ainsi que des élèves et les communautés locales, vont participer à des activités de nettoyage et de sensibilisation au niveau national notamment à Keur Mbaye Fall dans la banlieue de Dakar, dans les abords de la forêt classée de Mbao et à Ziguinchor (Sud). Ils vont également conduire des audits de marques commerciales afin d’identifier les entreprises responsables de la pollution plastique.
“Nous invitons toute la communauté sénégalaise, urbaine et rurale et les entreprises à arrêter la production et l’utilisation du plastique afin de préserver notre environnement et notre santé. Nous avons le pouvoir de mener les actions nécessaires pour un futur sans plastique,” a dit Chérif Sow, Coordonnateur des volontaires de Greenpeace Afrique au Sénégal.
Plus d’un million de personnes ont déjà demandé aux entreprises de réduire les plastiques à usage unique avant la Journée de la Terre, à travers une pétition. Des photos d’emballages en plastique ont été aussi publiés sur les réseaux sociaux pour appeler des sociétés comme Coca-Cola, Pepsi, Nestlé, Unilever, Procter & Gamble, McDonald’s et Starbucks à revoir leur plan de production et d’utilisation massive des plastiques à usage unique.
“Au Sénégal, outre l’existence d’une loi interdisant les sachets plastiques à usage unique de moins de 30 microns, le paysage urbain continue d’être menacé par ces déchets plastiques constitués pour la plupart de sachets jetables, d’emballages, et de sachets d’eau. Ces plastiques à usage unique traînent le long des trottoirs et grands artères de toutes les grandes villes du pays,” a déclaré Awa Traoré, Chargée de campagne à Greenpeace Afrique.
“Il est temps que les producteurs de plastiques à usage unique et les entreprises privées impliquées dans leur importation prennent leur responsabilité et arrêtent de produire et d’importer à grande échelle ces matières plastiques. Ils doivent plutôt commencer à réfléchir sur des alternatives à l’usage du plastique qui ne mettront pas en péril notre planète”, a conclu Awa Traoré.
Les effets néfastes de la pollution par le plastique sont dramatiques partout. Malheureusement, l’Afrique n’a pas échappé à cette nouvelle problématique qui menace la planète entière. Une étude récente http://advances.sciencemag.org/content/3/7/e1700782 a révélé que 91% des plastiques du monde n’ont pas été recyclés. Il s’y ajoute que la production est en pleine augmentation et la majeure partie de ces déchets plastiques finissent le plus souvent dans nos océans.
- L’équivalent d’un camion de plastique entre dans nos océans chaque minute
- La pollution plastique peut étouffer ou entremêler la vie marine, y compris les oiseaux de mer, les tortues et les baleines.
- Le Programme des Nations Unies pour l’environnement (PNUE) estime que les plastiques marins sont responsables de la mort de centaines de milliers de créatures marines chaque année
- Le mouvement international #BreakFreeFromPlastic est composé de plus de 1100 groupes, dont Greenpeace, qui incitent les entreprises à réduire et éventuellement à éliminer la production de plastique à usage unique.
- Greenpeace a publié aujourd’hui une boîte à outils pour aider les individus à exiger une action sur la pollution plastique, disponible ici: www.greenpeace.org/MillionActsOfBlue
Contact
Bakary Coulibaly, Chargé de Communication, Greenpeace Afrique, bkouliba@greenpeace.org; +221773336265
Awa Traoré, Chargée de campagne, Greenpeace Afrique, awa.traore@greenpeace.org; +221770993001