Selon l’AFP qui a donné l’information, les manifestants mobilisés par une coalition d’organisations de la société civile, ont défilé en scandant des slogans contre le gouvernement.
« C’est une loi antisociale qui ne cadre pas avec les aspirations du peuple », a dit Maikoul Zodi, un des organisateurs de la manifestation.
Ali Idrissa, un autre organisateur, dit ne pas comprendre que « l’Etat qui supprime 30 milliards de francs CFA de recettes au profit des compagnies étrangères, dont celles de téléphonie, veuille rechercher 14 milliards de francs CFA auprès des pauvres citoyens nigériens ».
Un meeting a été tenu par les protestataires devant le parlement, qui a voté cette loi à une écrasante majorité en fin novembre 2017.
Selon le ministère nigérien de l’Intérieur, 600 personnes ont pris part à une manifestation similaire à Zinder, la seconde ville du pays et près de 400 à Dosso, dans le Sud-Ouest.
Le ministre nigérien des Finances, Hassoumi Massoudou avait affirmé devant les députés que les mesures de la loi des finances 2018 « ne touchent pas les pauvres » mais plutôt les « plus riches ».
Il avait assuré que la pression fiscale sera comprise « entre 13% et 16%, soit son niveau de 2015 ».