Après la sierra Léone et la RDC, c’est la Guinée qui vient d’enregistrer un éboulement d’une partie de la plus grande décharge de la capitale Conakry, située dans le quartier Concasseur, commune de Ratoma qui a fait plus de 10 morts et plusieurs blessés selon un bilan provisoire.
Selon nos informations cette décharge date de 1956, soit deux ans avant l’accession de la Guinée à son indépendance. A l’origine de cette tragédie, c’est une quantité énorme de déchets solide qui s’est effondrée et est rabattue sur les riverains qui habitent tout au long de la montagne d’ordures, qui a été créée il y a plus d’un demi-siècle.
Apparemment consternés et indignés de cette catastrophe naturelle, le président Alpha Condé, le chef de file de l’opposition, Cellou Dalein Diallo et le haut représentant en même temps président du parti UFR, Sidya Touré, se sont tous rendu sur les lieux du drame pour constater et partager les émotions avec les victimes.
Il faut noter que cette calamité relance le débat sur le respect des normes environnementales, alors que la Guinée est signataire de plusieurs conventions et accords au niveau international par rapport à ce domaine. Joint par notre rédaction, une spécialiste en gestion de déchets et de la gouvernance environnementale, indique que dans aucun pays au monde, on peut permettre à un citoyen de résider à côté d’une décharge « la conséquence d’habiter aux alentours d’une grande décharge comme celle-ci, est grave, d’abord la santé et sécurité de ces personnes sont menacés, mais aussi d’autres phénomènes peuvent surgir à travers cette colline. C’est pourquoi l’Etat doit tout faire pour soit délocaliser cet espace ou les populations environnantes »
C’est le lieu d’anticiper ce fléau, au risque de donner le climat dominer la nature autrement a-t-elle égrainé sous couvert anonyme.
Mamadou 3 Diallo pour afriquevision.info
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