Le phénomène de la corruption devient de plus en inquiétant en Guinée. Pour endiguer ce fléau destructif, l’activiste guinéen Mahamadou Cellou DIALLO a initié un projet dénommé 《formation et encadrement des jeunes dans la lutte contre la corruption à travers l’activisme artistique 》…. former les acteurs sociaux à travers l’art et la culture, une façon de les imprégner de cette pratique nuisible de la sphère socio-économique du pays depuis plusieurs années.
C’est justement dans le cadre de la mise en œuvre de la phase 2 de ce projet « Hubs Créatif Régionaux », qu’une formation d’une semaine a été organisée par le jeune concepteur du projet. Cette activité de renforcement de capacité a réuni huit (8) participants composés des journalistes, artistes et activistes et avait pour thème central « Formation et encadrement des jeunes dans la lutte contre la corruption à travers l’activisme artistique ».
Ce projet est accompagné par le C4AA (Center for Activism Artistic) et financé par la fondation Open society initiative for West Africa (OSIWA).
Pendant cette formation les participants ont été outillés non seulement sur des nouvelles méthodes de militer à travers l’art, mais aussi comment dénoncer et sensibiliser des fléaux comme la corruption qui continue de gangrener le pays.
Selon le porteur du projet, cette nouvelle forme de lutte est l’un des moyens efficace à éradiquer la fumée sombre de la société guinéenne. « Nous utilisons le théâtre, la musique, le graffiti et d’autres formes d’art comme moyen de sensibilisation de la population et de dénonciation des maux de la société », a indiqué Mahamadou Cellou DIALLO
Pour Aminata Doumbouya, journaliste et cinéaste, participante à cette rencontre, « à travers l’art on arrive à bercer les cœurs les plus durs ».
D’après la consigne, à l’issue de la formation chaque participant devra monter et réalisé un projet artistique de lutte contre la corruption dans un secteur donné.
Pour rappel, le volume de la corruption en Guinée par an s’élève en moyenne à six cent milliards de francs guinéen soit 60 millions d’euros, a martelé dans un rapport l’ONG Transparency International.
Mamadou DIALLO pour Afriquevision.Info
