De lourdes peines ont été requises contre l’homme qui était directeur de cabinet du président Tshisekedi, Vital Kamerhe est présumé coupable de détournement de fonds
En RDC, le procureur général requiert 20 ans de travaux forcés contre le directeur de cabinet du président congolais Vital Kamerhe
Contre le prévenu Vital Kamerhe, le procureur général a requis 20 ans de travaux forcés pour détournement, 15 ans pour corruption et enfin 10 ans d’interdiction de droits de vote et d’inéligibilité.
Il demande également que l’accusé rembourse les sommes présumées détournées, ainsi que la saisie des sommes se trouvant dans le compte de Kamerhe, sa femme Amida Chatur et sa belle-fille Soraya Mpiana entre 2019 et 2020.
Les mêmes peines sont requises contre l’homme d’affaire libanais Sammih Jammal à qui le procureur ajoute l’exclusion définitive et l’interdiction d’accès au territoire national.
Les avocats du directeur de cabinet du président congolais ont décrié le fait que le procureur et la partie civile aient brandi selon eux des pièces qui ne figuraient pas dans le dossier initial.
Ceux du Libanais parlent d’incompétence du parquet de Matete et demandent l’acquittement pur et simple de leur client.
Le procès Vital Kamerhe, pour détournement de fonds publics impliquant une personnalité d’un tel rang, est le premier du genre en RDC.
Avec Bbcafrique