Suite au renversement du régime dictatorial du président Robert Mugabhé au pouvoir depuis 37 ans, Le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, a appelé ce mercredi le Zimbabwe « à l’accalmie, après le contrôle des rues de la capitale par l’armée.
Selon Farhan Haq, un porte-parole adjoint de l’ONU, Guterres réclame « le calme, l’absence de violences et de la retenue ».
Il estime qu’il est « d’une importance vitale » de « préserver les droits fondamentaux, dont la liberté d’expression et de réunion ».
Pour le patron de l’ONU, « les divergences politiques doivent être résolues de manière pacifique et par le dialogue, en accord avec la Constitution du pays ».
L’armée du Zimbabwe a pris le contrôle des rues de la capitale, Harare, au cours d’une opération visant, dit-elle, à éliminer des « criminels » dans l’entourage du président Robert Mugabe.
Un bras de fer provoqué par le limogeage du vice-président Emmerson Mnangagwa a conduit l’armée à assigner mercredi Robert Mugabe à résidence.
La SADC, la communauté de développement d’Afrique australe, présidée en ce moment par Jacob Zuma, a dépêché sur place deux envoyés spéciaux.
Les ministres sud-africains de la défense et de la sécurité de l’état sont chargés de dialoguer avec les militaires et Robert Mugabe.
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