Tribune. C’est avec une grande tristesse que nous avons appris le décès du brillant magistrat Maître Kéléfa SALL, l’ex président de la cour constitutionnelle de Guinée. La Guinée vient de perdre un baobab, un oiseau rare, un chauvin, un soldat de la démocratie, un brillant intellectuel, un sage, un visionnaire éclairé, un grand commis d’Etat digne de confiance et une référence inoubliable pour la nouvelle génération.
La disparition prématurée du soldat de la démocratie est une perte immense pour sa famille en particulier et en générale pour toute la nation Guinéenne. Une absence qui a créé le vide puisque nous, Guinéens, cherchons partout votre beau visage que nous avons perdu. Un visage perdu matériellement mais pas spirituellement. Car ce visage éternel fait partie de l’histoire de la démocratie Guinéenne et les chauvins de la république ne l’oublieront jamais.
Nous voudrons mettre un accent singulier sur l’homme et ses qualités personnelles d’intelligence, d’audace, de loyauté et d’abnégation quant à capacité de faire passer l’intérêt supérieur de la nation avant la recherche de son prestige personnel.
Nous passerons très rapidement sur la qualité extraordinaire de son courage. La citation magique « Méfiez-vous de succomber à la mélodie des sirènes révisionnistes » vient tout de suite à l’esprit de tous les chauvins qui l’ont connu lors de la prestation de serment du président de la république ALPHA CONDE au palais du peuple.
Non seulement la citation l’a propulsé au sommet de la pyramide de notre jeune démocratie naissante mais lui a également permis de conquérir le cœur des chauvins de la nouvelle génération. Cette célébrité rayonnante a pris un envol national et international, qui a déclenché une guerre impitoyable au sein de la cour constitutionnelle.
Cependant, la haine, l’égoïsme et l’aveuglement des apatrides révisionnistes ont pris le dessus sur lui dans ce monde si bas mais Allah le tout puissant les punira de leur forfaiture le jour de la résurrection. Le combat noble que Kelefa Sall a commencé sera achevé par d’autres patriotes convaincus. Et son nom est déjà inscrit dans le livre d’or de l’histoire de la république de Guinée. En temps opportun, un boulevard de la Guinée portera son beau nom pour perpétuer sa mémoire. Telle est la promesse des chauvins de la république.
KELEFA SALL était l’espoir des patriotes, nous avons perdu notre espoir. « Il restera de vous, de votre jardin secret, Une fleur oubliée qui ne s’est pas fanée. Ce que vous avez semé, en d’autres germera. Celui qui perd sa vie, un jour la trouvera». (Simone Weil). Nous sommes tous des Kèléfa SALL.
C’est inondés de tristesse et de compassion que nous nous tournons vers ses chères épouses , ses enfants , sa famille biologique et amis pour leur présenter nos plus sincères et respectueuses condoléances.
Cher Kèlèfa Sall, dans ce train de la démocratie qui vous emporte, il y a tout un wagon de pensées fraternelles et d’immenses amen ou de SALATOU qui vous accompagnent. Le vaillant peuple de Guinée se souviendra toujours de votre sourire, de votre bonne humeur, de votre audace ou courage indien, de votre patriotisme irréprochable, de votre compétence et de votre honnêteté intellectuelle. Qu’ALLAH le tout puissant vous accorde sa miséricorde.
Repose en paix notre brillant magistrat et oiseau rare Kéléfa SALL.
Les trains de la démocratie partent à l’heure et nous sommes tous des passagers.
Sadou Kaba & Boubacar Barry
Canada