A-t-on coutume de dire : ‘’ Ce qu’on gagne par le mensonge, on le perd en considération’’. Les niaiseries ou fadaises de l’UFR après le sabre adroit d’un digne fils du pays, plonge le camp des nains dans un écrit prolixe et verbeux marqué d’une grande idiotie. C’est la gueule de bois à l’UFR après avoir été assommé par les balles assassines de l’homme de plume (Tibou Kamara).
À l’union des forces républicaines de Guinée, « un parti squelette », caracassé et orphelin, s’identifie dans le microcosme politique par le mensonge et la déformation de la réalité. Tronqué la vérité et offrir un plateau d’Or orné de mensonge est l’une des marques de fabrique de l’ufr qui malheureusement, avec le temps, se déplume à chaque instant de son existence.
La bêtise, la méchanceté, et le vice sont moins insupportables que le mensonge.
« J’ai toujours vigoureusement défendu le droit de chaque homme à sa propre opinion, aussi différente qu’elle puisse être de la mienne. Celui qui refuse à un autre ce droit se rend lui-même esclave de son opinion présente, car il se prive du droit d’en changer… L’infidélité ne consiste pas à croire ou à ne pas croire, mais à affirmer croire ce que l’on ne croit pas. Il est impossible d’évaluer les dégâts moraux que le mensonge à soi-même provoque dans une société », écrit Thomas Paine.
Le mensonge souligne et aggrave le tort qu’il espérait cacher.
Dans une sortie très téméraire du talentueux et respectueux Ministre, Mr Tibou Kamara, a courageusement indiqué ce que tout le monde dit bas sur la Personne du controversé Haut Représentant du chef de l’État, que ce dernier manque de loyauté et de sincérité vis-à-vis du PRAC, avec qui d’ailleurs, il décide de développer une alliance. Depuis, le parti à la tête dans le cul. Où est le crime ?
Mais, la sarabande actuelle de l’UFR est une version simplifiée pour faire signe de vie dans l’échiquier politique national.
2020 ou les rêves fumeux de l’ancien Premier Ministre ?
La gourmandise vide les poches.
L’obsession de Sidya Touré a atteint un paroxysme teintée d’une sauvagerie qui n’est point étrange à sa manière de jouer habituelle. Il donne l’impression d’un homme qui se consume pour un objectif loin de son destin. Ces tirs dans tous les sens de Sidya Touré et ses sbires, contiennent un lointain murmure de vieillesse, une lassitude sous-jacente se devinait dans les quelques actes qui crevaient la surface des banalités, comme la partie émergée de l’iceberg. Albert Camus disait :’’ La vérité, comme la lumière aveugle. Le mensonge, au contraire, est un beau crépuscule qui met chaque objet en valeur ‘’. C’est ce que vient de prouver le parti UFR en perte de vitesses en mentant grandement à notre justice pour un fameux témoignage dans le dossier du 28 septembre 2009. Le Parti confirme d’ailleurs les soupçons de règlement de compte et de dénonciation calomnieuse que pesaient contre lui. Sidya oublie cependant, ce dicton politique qui dit : « qu’en politique, s’expliquer c’est mentir, mais en beaucoup plus de mots ». Or, il n’ya pas de vérité absolue ! Elle est la résultante de l’interprétation que chacun se fait de chaque chose. À notre justice désormais de faire la part des choses. La valeur pratique d’une vérité se mesure au degré de croyance qu’elle inspire.
Pourquoi l’UFR pique une telle colère ?
Est fanatique celui qui est sûr de posséder la vérité. Il est définitivement enfermé dans cette certitude, il ne peut donc plus participer aux échanges ; il perd l’essentiel de sa personne. Il n’est plus qu’un objet prêt à être manipulé. Comme dirait l’autre :’’ pour faire du théâtre, il faut avoir l’enthousiasme du mensonge’’. Quand les hommes ne peuvent changer les choses, ils changent les mots. On donne raison finalement à Louis Antoine de Saint-Just qui affirme que : « Tous les arts ont produit des merveilles, l’art de la politique n’a produit que de monstres », Sidya Touré en fait partie. Car, il est du genre capable de promettre de construire un pont là où il n’ya pas de fleuve.
Pour terminer, Sidya Touré est ce fleuve qui malheureusement n’a pas de source. Il n’a ni passé ni identité culturelle. Il est à la recherche incessante de patronyme. Ce qui le différencie de Tibou, c’est que ce dernier est fier de sa descendance et a un patronyme à revendiquer. Et il doit retenir une fois pour toute, la politique est plus dangereuse que la guerre. A la guerre vous ne pouvez mourir qu’une seule fois. En politique, plusieurs fois. Winston Churchill.
Malheur donc aux vaincus !
C’est le début du commencement, on ira jusqu’au bout.
Par Habib Marouane Camara