Mike Bloomberg a profité de cette conférence de presse pour tacler le président américain. «En annonçant la sortie des États-Unis de l’accord de Paris, Trump a réussi à rallier les Américains qui sont prêts à agir contre le changement climatique, sans attendre le gouvernement fédéral, a-t-il lancé, suscitant quelques rires dans la salle. On doit avoir de la gratitude pour Trump car il nous aide à atteindre nos objectifs climatiques.»
Bloomberg a aussi précisé, qu’en 2018, la coalition America’s pledge, qui représente la moitié de l’économie américaine, rendra compte de ses avancées aux États-Unis, «comme n’importe quel pays du monde» va le faire avec ses Contributions nationales, engagements pris à la COP21 de Paris.
Pendant ce sommet un appel général à la transparence financière a été lancé
«Transparence» semble être le maître-mot de ce sommet. Investisseurs publics, privés, banques centrales. Ils sont nombreux à demander plus d’informations financières sur les risques climatiques auxquels s’exposent les sociétés. «Les entreprises aident à lutter contre le changement climatique aux Etats-Unis comme dans le monde entier car c’est dans leur intérêt, a assuré Mike Bloomberg, ancien maire de New York à l’origine de la coalition America’s pledge en soutien à l’accord de Paris. Les entreprises ont envie de réduire les risques climatiques auxquels elles sont exposées. Personne ne survivrait à un conseil d’administration s’il dit ne pas reconnaître les dangers du changement climatique.»
Le multimilliardaire a alors annoncé que 237 entreprises, représentant une capitalisation de marché de 6 300 milliards de dollars (5 350 milliards d’euros), s’engagent à respecter les recommandations de la Task Force on Climate-related Financial Disclosures (TCFD) publiées en juin, qui portent sur la transparence des risques financiers liés au changement climatique.