Dans le but d’impliquer davantage les journalistes qui évoluent dans le secteur ou résidents dans les zones aurifère et diamantifère, l’ONG canadienne artisanal Gold Council a organisé la semaine qui vient de s’écouler à Siguiri une formation des journalistes sur la lutte contre l’utilisation du mercure dans l’exploitation minière artisanale de l’or à petite échelle.
L’objectif était de faire en sorte que les journalistes soient imprégner de l’enjeu lié à l’utilisation du mercure dans l’exploitation artisanale de l’or, une manière d’impliquer les médias dans ce processus de sensibilisation et d’information. Pour la facilitatrice Fatoumata Kanté, c’est une rencontre de donner et de recevoir, qui a été suivi d’une visite de terrain. Dans le même ordre d’idée, les médias peuvent traiter les aspects positifs et négatifs de cette activité. Après cette phase, les participants ont échangé sur les différents impacts liés à l’exploitation minière artisanale de l’or.
Chacun a déniché sur le point qui semble tenir comme avantage ou inconvénient lié à cette façon d’extraire l’or ou le diamant. Pour certains, ce travail constitue une source de revenu pour de nombreux citoyens. Il a permis à la couche de réaliser plusieurs projets, comme la construction des maisons d’habitation, des centres de santé, des écoles et tant d’autres. En même temps, il est à la base de plusieurs phénomènes, notamment la déperdition scolaire, le banditisme, la destruction de l’environnement, l’appauvrissement des terres cultivables.
Pour chérif Sow, coordinateur Afrique de l’ouest de Artisanal Gold Council, la convention de Minamata, signée par les pays en 2013 dans une ville japonaise a pour vocation de réduire l’utilisation du mercure dans l’exploitation artisanale de l’or et du diamant.
Cela est parti d’un constat fait par les acteurs. Ce produit chimique avait été qualifié comme un danger pour la santé et ça entraîne d’énormes difficultés à l’écosystème. Selon lui, la Guinée est en train d’élaborer via à son point focal M. Dioumessy, un plan stratégique histoire de favoriser la bonne pratique dans le secteur.
Visite de terrain des journalistes à Tonso
La visite a été une occasion pour les hommes de médias de s’enquérir la chaîne de valeur, c’est-à-dire du concassage des minerais, au brouillage jusqu’à l’obtention de la matière finale (l’or). Interrogé sur le site, le technicien de la structure Luc a indiqué que les machines qui sont là facilitent la façon d’extraire de l’or, c’est beaucoup plus rentable, rapide et adéquat aux normes environnementales. ‘’On utilise non seulement pas de produit chimique, mais aussi on le fait de manière fiable avec les communautés, c’est juste une phase d’expérimentation et aussi c’est d’amener les exploitants artisans à adhérer au projet, qui sont d’ailleurs enthousiasmés’’.
‘’Cette localité est la zone pilote, après nous allons implanter dans toutes les autres collectivités d’exploitation artisanale de l’or. Nous allons le faire avec les exploitants, après eux-mêmes ils vont prendre la relève’’, a avoué le technicien.
Retour du terrain
Après la visite du terrain, les journalistes se sont constitués en trois groupes de travail au tour d’une question ‘’quelle place pour la presse dans la lutte contre l’utilisation du mercure dans l’exploitation minière artisanale de l’or à petite échelle’’
Chaque groupe a décliné sur le rôle que les médias peuvent jouer dans la sensibilisation des exploitants artisans sur les avantages liés à l’abandon de cette pratique et conséquences qui en découlent sur l’utilisation du mercure sur la santé et l’environnement.
Les équipes ont élaboré la possibilité des médias d’informer à travers les émissions radios et télévision, les interviews, reportages, magazine et tant d’autres avec les catégories de médias (presse en ligne, journaux et tant d’autres canaux).
Mamadou Diallo pour afriquevision.info
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