Tribune. La démocratie fonctionne selon des règles et principes incontournables; les élections constituent une de ses composantes majeures dont la tenue régulière a pour objectifs essentiels la stabilité, la cohésion et la prospérité de la société pour le bien-être des populations.
En partant de ce fait, un peuple a le droit d’empêcher, par toutes les actions nécessaires, la tenue d’une élection dont l’ensemble du processus de préparation est exclusif et viole les dispositions légales en matière électorale. Étant donné que la finalité de telles manœuvres est de fabriquer une dictature sanguinaire, la résistance active devient légitime et nécessaire.
Lorsque des citoyens sont délibérément privés de leur droit constitutionnel de figurer dans un fichier électoral donc exclus du processus démocratique de prise de décision sur l’avenir de leur pays, doivent-ils se sentir obligé de se soumettre à l’injustice du système mafieux qui en est responsable ? Ne doivent-ils pas combattre par tous les moyens un régime cynique qui se nourrit du sang des enfants comme un vampire ?
Alors face à des putschistes constitutionnels, des imposteurs politiques et des criminels sans limites, le peuple conscient et ambitieux n’a aucune obligation de soumission. Une telle situation ne lui laisse pas d’autres choix que d’organiser sa révolte et sa résistance.
C’est une question d’honneur pour une nation et de survie pour plusieurs générations.
Aliou BAH
Président de l’organe provisoire du MoDeL