La vague d’indignation internationale a pris de l’ampleur samedi contre la vulgarité du président Donald Trump. Le président ghanéen a déclaré qu’il n’accepterait pas de telles insultes, même de la part d’un dirigeant d’un pays ami, aussi puissant soit-il.
Le président Nana Akufo-Addo a tweeté une défense sans faille du continent africain – et d’Haïti et du Salvador, pays également mentionnés lors d’une réunion jeudi entre Trump et un groupe bipartisan de sénateurs à la Maison Blanche.
Selon le sénateur Dick Durbin (D-Ill.), Trump a à maintes reprises qualifié les pays africains de «pays de merde» et demandé pourquoi les États-Unis ont besoin de plus d’immigrants haïtiens que de ressortissants de pays comme la Norvège.
En réponse, le président Nana Akufo-Addo a tweeté: “Nous ne sommes certainement pas un” pays de merde”
The language of @realDonaldTrump that the African continent, Haiti and El Salvador are “shithole countries” is extremely unfortunate. We are certainly not a “shithole country”. We will not accept such insults, even from a leader of a friendly country, no matter how powerful.
— Nana Akufo-Addo (@NAkufoAddo) January 13, 2018
La remarque de @realDonaldTrump selon laquelle le continent africain, Haïti et El Salvador sont des «pays de merde» est extrêmement regrettable. Nous ne sommes certainement pas un «pays de merde ». Nous n’accepterons pas de telles insultes, même de la part d’un dirigeant d’un pays ami, aussi puissant soit-il.
Le président du Sénégal, Macky Sall, a déclaré dans un communiqué qu’il était “choqué” et que “l’Afrique et la race noire méritent le respect et la considération de tous”. Le Sénégal a longtemps été salué par les États-Unis comme un exemple de démocratie stable sur le continent.