Créée en novembre 2006 sous la houlette de l’Angola, dirigé par Edouard Dos Santos, l’Association des pays africains producteurs de diamants (ADPA) a ouvert ses portes ce mardi, 04 Avril à Conakry, cela en prélude de la 5ème session du conseil des ministres des pays membres de ladite structure. L’objectif de cette rencontre est d’amener les acteurs à mener des discussions sur le secteur, mais aussi faire l’approbation des rapports d’activités et financiers du secrétariat exécutif de l’ADPA pour l’exercice de juillet 2012 à décembre 2016. En outre, il était aussi question d’en parler et même de s’atteler du budget de l’Association au titre du mois d’Avril 2017 jusqu’en mars 2018.
A cette occasion, le secrétaire général du ministère guinéen des mines et de la géologie, Saadou Nimaga, a indiqué que tous « les 19 pays membres dont, la Guinée, l’Angola, l’Afrique du sud, le Togo, le Mali et tant d’autres doivent faire en sorte que la production du diamant soit revue en hausse et que ces états puissent en bénéficier davantage les retombés de cette activité », plus loin, il martèle que ce minerai avait servi par le passé à financer les guerres à travers des rebellions et qui ont dévasté les africains. C’est pourquoi, nous voulons que la donne puisse changer, d’où l’enjeu de cette rencontre d’échanges. Désormais, le diamant doit nous faciliter l’émergence, en optant la transparence et en faisant profiter nos communautés de pouvoir tirer profit. Cette action ne peut se matérialiser en ayant un contrôle strict dans la transaction de ce produit aussi valeureux, a –t-il égrainé ».
Par ailleurs cette rencontre se tient au moment où la Guinée est en train de perdre des milliards de GNF à travers la transaction des comptoirs de diamants qui ne s’acquittent pas convenable de leurs taxes à la Banque Centrale du pays, mais aussi la baisse de la production de ce minerai.
Mamadou DIALLO pour afriquevision.info
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