La manifestation contre la fraude électorale enclenchée ce mardi 3 novembre par Cellou Dalein Diallo, leader de l’UFDG et candidat de l’Alliance nationale pour l’alternance démocratique mine la capitale Conakry en général et en particulier sur l’axe Hamdallaye-Bambeto et Cosa, bastion de l’opposant qui revendique sa victoire de l’élection présidentielle du 18 octobre dernier.
Cette nouvelle fronde entamée s’inscrit dans le cadre de la reconnaissance de la victoire de leur candidat lors du contentieux électoral qui suit son cours. Convaincu de son élection dès le premier tour avec 53% des voix contre 38% de son challenger Alpha Condé, l’ancien premier ministre s’est autoproclamé victorieux au lendemain du vote, et avait appelé ses partisans à défendre ce duel gagné dans les urnes. Après une trêve d’une semaine permettant aux guinéens de s’approvisionner de denrées alimentaires, la coalition a invité le peuple à relancer les hostilités contre le coup d’Etat de l’institution électorale qui a donné le président sortant vainqueur avec 59%, une annonce qui continue de déborder le vase dans l’eau.
Contrairement à l’auto route fidèle Castro où des citoyens vaquent à leurs occupations, les boutiques et magasins qui se trouvent au rond-point de Bambéto et aux alentours sont hermétiquement fermés ce mardi matin. Dans le même endroit plus précisément tout près de la station Total, un important dispositif de sécuritaire est monté.
Jusqu’aux environs de 11h30, l’heure à laquelle nous quittions les lieux aucune pagaille n’était signalée sur la zone. La circulation était tout de même fluide.
En attendant l’arrêt de la Cour Constitutionnelle sur les résultats définitifs du scrutin, les guinéens vont continuer à vivre dans la psychose.
Haoulatou Sow de retour sur le terrain pour Afriquevision.Info
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