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Luanda la ville la plus chère au monde

Luanda prend le pas sur Hong Kong pour le titre de ville au coût de vie le plus élevé pour les expatriés, selon la 23ème enquête annuelle de Mercer sur le Coût de la vie. La capitale angolaise domine ce classement en raison  du coût élevé des biens et de la sécurité.  A l’inverse, Tunis est la ville la moins chère dans ce classement qui a concerné 209 cités.

Derrière  Luanda, le  top cinq  Africain est donc comoposé  de Victoria, dans les Seychelles, qui se place au 14ème rang du classement  en  ex-aequo avec Moscou.  Ndjamena est classé 16e mondiale  et troisième ville africaine la plus chère selon ce classement, suivie de Kinshasa (16ème mondiale, 4ème africaine) et  Lagos (29ème, 5ème africaine). La capitale économique nigériane se classe  devant Londres (30ème mondiale).

Les villes les plus chères au monde

Derrière Luanda, arrivent des villes où les habitants sont certainement mieux dotés en ressources que les  angolais. Il s’agit respectivement de  Hong Kong, Tokyo, Zurich, Singapour, Séoul, Genève, Shangai, New York City.   Il s’agit d’un classement calculé sur la base de la mobilisé des talents et le  niveau de vie des expatriés.

L’enquête de Mercer, qui est l’une des plus complètes réalisées dans le monde et fait autorité en la matière, est destinée à aider les entreprises multinationales et les gouvernements à évaluer le montant des rémunérations versées à leurs employés expatriés. New York est utilisée comme ville de référence, et toutes les autres villes lui sont comparées. Les fluctuations de change sont mesurées par rapport au dollar américain. L’enquête couvre plus de 400 villes sur cinq continents et compare le coût de plus de 200 articles dans chaque localité, dont le logement, les transports, la nourriture, l’habillement, les biens ménagers et les loisirs.

Tunis et Windhoek, les villes les moins chères

Pour le reste, Brazaville (31è mondiale et 6ème africaine), Libreville (33ème mondiale et 7ème africaine), Abidjan (42ème mondiale et 7ème africaine), Djibouti (49ème mondiale et 8ème africaine), Accra (54ème mondiale et 9ème africaine), Yaoundé (70 ème mondiale et 10ème africaine), Bangui (54ème mondiale et 11ème africain), Conakry (91ème mondiale et 12ème africaine), Dakar (93ème mondiale et 13ème africaine), Douala (94ème mondiale et 14ème africaine), Nairobi, 11ème mondiale et 15ème africaine), Bamako (126ème mondiale et 16ème africaine), Casablanca (130ème mondiale et 17ème africaine), Addis Abeba (136ème mondiale et 18ème africaine), Cotonou (139ème mondiale et 19ème africaine), Lomé (144ème mondiale, 20ème africaine), Kigali (147ème mondiale et 21ème africaine), Ougadougou (153ème mondiale, 22ème africaine), Harare (156ème mondiale, 23ème africaine), Niamey (158ème mondiale,  24ème africaine), Dar Es Salam (164ème mondiale et 25ème africaine), Rabat (169ème mondiale et 26ème africaine), Port-Louis (171ème mondiale et 27ème africaine), Lusaka (179ème mondiale et 28ème africaine), Le Caire (183ème mondiale et 29ème africaine), Kampala (186ème mondiale et 30ème africaine), Alger (187ème mondiale et 31ème africaine), Maputo (188ème mondiale, 32ème africaine ), Nouakchott (189ème mondiale, 33ème africaine), Johannesburgh (191ème mondiale et 34ème africaine) et Banjul (192ème mondiale et 35ème africaine), Gaborone (196ème mondiale et 36ème africaine), Cap Town (199ème mondiale, 37ème africaine), Blantyre (205ème mondiale, 38ème africaine), Windohek (206ème mondiale, 38ème africaine), Tunis (209ème mondiale et 39ème africaine).

Le Cap, Blantyre et Windhoek comptent parmi les 15 villes du monde les moins chères.

Selon l’étude de Mercer (www.Mercer.com) de 2017 sur les Tendances mondiales en matière de gestion  des talents (2017 Global Talent Trends Study), un salaire juste et compétitif ainsi que des opportunités de promotion constituent les principales priorités des employés cette année, ce qui n’est pas surprenant, compte tenu du climat actuel d’incertitude et de changement.

 

 

 

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