Sidya Touré, un homme inconstant dans la peau d’un loup serviteur du palais, apporte la poisse et l’incompréhension à une gouvernance en souffrance.
À tout prix et à tout coup, l’homme veut, par tous les moyens, devenir président de la République. Le loup du pouvoir aux ambitions intarissables de l’homme-président trouve sa place dans le Palais présidentiel.
L’ambition est une et le destin présidentiel en est autre. L’homme politique Sidya Touré toujours à la queue des grands leaders doit sa survie en politique par le remorquage. Lui et son parti sont devenus les charrues politiques. Pour avoir dix députés, il a fallu qu’il rampe, pieds et mains liés, devant Cellou Dalein Diallo.
L’actuel Haut destructeur du président Alpha Condé n’a jamais été reconnaissant vis-à-vis des gens qui ont fait de lui un être. Il est de cette espèce qui peut même abattre Dieu pour prendre sa place et devenir l’unique maître de l’univers. Hélas !
Feu Jean Marie Doré l’a toujours dit : « Sidya Touré est un homme dangereux, qui a de l’électricité en lui et qui peut nous électrocuter à tout moment ». C’est la vraie nature de l’homme. Il est de cette espèce d’hommes politiques rares qui n’a ni morale, ni conscience quand il s’agit d’atteindre son objectif. L’ingratitude est l’un de ses caractères.
Cet homme qui change de nom et de nationalité comme un immigré à la recherche de documents, est aussi ce dernier qui change d’amis et de partenaires quand ça ne l’arrange pas. Fin profiteur, haineux et égoïste, M. Diakhaby Sidya doit être logé à la poubelle politique de l’histoire de la Guinée.
Le président de la République doit avoir un œil sur son nouvel ami. Son entrée dans cette cour n’est pas fortuite. Il joue l’ami et l’espion à la fois. Il n’hésitera pas si l’occasion lui est offerte, de demander la place du fama.
Son seul souci aujourd’hui est comment devenir président même s’il n’a pas ce destin. Quelqu’un qui n’a jamais eu 16% dans une élection ne peut être qu’un serviteur. Sa place est celle qu’il occupe et non le fauteuil présidentiel qu’il ambitionne tant.
Pourquoi ce loup ingrat s’en prend à Cellou Dalein Diallo et à Tibou Kamara ?
Pour le premier, M. Diakhaby, par jalousie meurtrière, ne digère pas l’ascension de ce jeune prodige qu’il a vu tout petit. Il oublie cependant que, lui pour être Premier ministre, il a fallu qu’il soit pisté par un autre. Sidya est d’une haine indescriptible. Mais cela ne surprend guère. Pour qui connait la fourberie de l’homme à la capacité de clignoter à droite pour virer à gauche. Peine perdue pour ce gros éléphant au pied cassé!
Pour le second, qu’il n’arrête jamais d’attaquer, M. le Haut destructeur du palais, a une haine viscérale contre le jeune Tibou. Il est jaloux de son courage, son honnêteté, sa franchise, sa loyauté et sa constance dans ses amitiés et relations.
Le loup ingrat et Haut destructeur, M. Diakhaby ne dort plus. Depuis l’arrivée de son tueur dans la bergerie, il s’attaque incessamment à ce dernier et cherche à le mettre en mal avec tout le monde. Mais ce dernier bénéficie d’une grande unanimité au sein de l’opinion politique nationale. Il est l’apôtre de la paix. Il est celui qui a apporté de l’oxygène au pouvoir actuel alors asphyxié par les multiples instabilités et mouvements politiques. L’homme a su mettre tout le monde ensemble pour enfin donner un nouveau souffle et du dynamisme dans la gouvernance Condé.
Sidya Touré, démon ou le symbole de l’idiotie en politique ?
Ce professionnel pleurnicheur politique croit être l’homme politique le plus intelligent du pays. Or, il n’est qu’un simple idiot qui n’a aucune assise politique. M. Diakhaby fait le couloir politique reconnu aux hommes sans avenir qui tentent de se servir de leurs amitiés pour se faire une place au soleil. Il est de cette idiotie d’homme qui pense que, quand c’est bon, c’est moi et le contraire c’est l’autre.
Par orgueil et par mépris, M. Diakhaby Sidya, Haut destructeur d’Alpha Condé ne reconnaît jamais l’autorité de ce dernier. Il a affirmé récemment qu’il est sans patron alors qu’il est embauché par ce dernier.
Le chef de l’État est victime de ses choix et ses ménages. Faire confiance à un transhumant patronymique, c’est faire confiance au diable méchant.
Avant qu’il ne soit trop tard, l’immigré patronymique doit être sorti de cette cour au risque d’y commettre de dégâts affectant sa stabilité.
Wassalam.
Par Habib Marouane Camara